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Mises en examen et écrouées le 10 octobre, ces trois jeunes femmes radicalisées, âgées de 18 à 21 ans, sont soupçonnées d’avoir projeté une attaque djihadiste contre une salle de spectacle ou un bar de la capitale. Elles ont été interpellées après plusieurs mois de surveillance. Entre solitude et pulsions de mort, ce trio féminin présente des profils surprenants. Décrites comme solitaires, en proie à des tendances suicidaires, l’une d’elles est lourdement handicapée et se déplace en fauteuil roulant.

Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), elles ne sortent jamais de leur domicile respectif sans un niqab qui leur couvre intégralement le visage. Pour le reste, ces trois jeunes femmes passent l’essentiel de leur temps enfermées chez elles, à visionner sur Snapchat, TiKTok et Telegram des vidéos et storys de propagande djihadiste.

D’après nos informations, B., 19 ans, K., 21 ans et A., 18 ans, ont été mises en examen le 10 octobre pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet national antiterroriste (PNAT). Elles ont toutes les trois été placées en détention provisoire.

Ces trois jeunes femmes de nationalité française avaient été interpellées trois jours plus tôt par les policiers de la DGSI à Vierzon (Cher), Lyon et Villeurbanne (Rhône), où elles habitent. […]

C’est B., considérée comme la meneuse de ce trio féminin, qui est apparue en premier dans les radars du contre-terrorisme. À la tête d’un compte TikTok suivie par 20 000 abonnés, sur lequel elle publie des contenus pro djihad, elle converse aussi sur des groupes Telegram surveillés par la DGSI et réunissant des fanatiques de l’État islamique (EI) aux propos exaltés. […]

Le Parisien

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