Début octobre, l’usine Stellantis de Kragujevac (Serbie) accueillera 200 ouvriers marocains supplémentaires, s’ajoutant aux 100 déjà arrivés ces derniers jours. L’objectif du groupe italo-franco-américain est de renforcer les lignes de production de la Fiat Grande Panda, alors que la fabrication de ce modèle doit cesser dans six usines européennes dès octobre.
En Serbie, les syndicats rappellent que le constructeur n’a trouvé personne « prêt à accepter un salaire mensuel d’environ 600 € ». Faute de main-d’œuvre locale, Stellantis s’appuie donc sur le recrutement massif de travailleurs venus du Maroc pour atteindre la pleine cadence, l’usine produisant déjà environ 350 véhicules par jour.
Ces arrivées coïncident avec la mise en place d’un travail de nuit dès la première semaine d’octobre, afin d’exploiter l’usine au maximum de ses capacités. Pour les syndicats européens, cette situation illustre le recours croissant à une main-d’œuvre étrangère moins exigeante sur les salaires, au détriment des travailleurs locaux.