Act Up Paris, association mythique de la lutte contre le sida en France, connaît depuis plus d’un an une tourmente qui menace son héritage. Fondée en 1989 sur le modèle américain d’Act Up New York, l’organisation avait retrouvé une nouvelle jeunesse après le succès du film 120 Battements par minute de Robin Campillo en 2017. Mais aujourd’hui, ce n’est plus pour son combat contre le VIH qu’elle fait parler d’elle, mais pour les choix idéologiques de certains de ses membres, au premier rang desquels son nouveau président. (…)
En décembre 2024, dans des conditions dénoncées par plusieurs membres, Arlindo Constantino remporte l’élection à la présidence. Une victoire d’autant plus scrutée que l’association reçoit des subventions publiques substantielles : plusieurs dizaines de milliers d’euros annuels du ministère de la Santé et de la Mairie de Paris.
C’est sur un live Twitch, fin mai 2025, qu’Arlindo Constantino franchit une ligne rouge supplémentaire. Ses propos, largement relayés sur les réseaux sociaux, sont glaçants :
Ces déclarations ne constituent pas un fait isolé :

(NDR : le tweet n°5 a été interdit en France)
Plutôt que de se concentrer sur ces défis sanitaires cruciaux, Arlindo Constantino consacre son énergie au soutien à La France insoumise et à la dénonciation d’Israël, qu’il accuse notamment de « pinkwashing » – c’est-à-dire, dans la vulgate militante, d’instrumentaliser les droits LGBT à des fins de communication.
Son engagement politique ne date pas d’hier : en 2020, il figurait sur la liste « Bagnolet en commun », soutenue par la militante « indigéniste » Fatima Ouassak, ex-membre du Parti des Indigènes de la République.
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