Selon Intelligence Online, le tribunal administratif de Paris a annulé l’expulsion d’un homme d’affaires chinois exerçant dans le secteur du prêt-à-porter, visé par une procédure engagée par la DGSI. Les services de renseignement le soupçonnaient d’être impliqué dans une structure clandestine assimilée à un « poste de police chinois », dissimulé derrière une association culturelle liée à la province du Fujian.
Ce type d’entité est accusé de surveiller et d’intimider la diaspora chinoise, notamment des dissidents, pour le compte du régime de Pékin. Un rapport de l’ONG Safeguard Defenders cité dans des questions parlementaires a déjà identifié plusieurs de ces structures illégales en France, à Paris, Aubervilliers et Noisy-le-Grand.
La justice a toutefois considéré que les éléments présentés ne permettaient pas de justifier une expulsion, faute de preuves ou de trouble avéré à l’ordre public au sens du droit administratif.
Cette décision est perçue comme un revers pour la DGSI, malgré les alertes récurrentes sur les méthodes d’influence de la Chine sur le sol français.