L’œuvre “Tissage urbain”, imaginée par l’artiste lyonnais Romain Froquet et l’architecte Tristan Israel, composée de grandes toiles colorées. Alors qu’elle est en cours d’installation sur la place Bellecour, la mairie a confirmé l’ajout de nouvelles caméras de vidéoprotection. L’œuvre est censée apporter de la fraîcheur à la place. Une œuvre éphémère, au coût de 1,6 millions d’euros, qui fait polémique.
En écho aux inquiétudes exprimées par la préfecture, notamment sur le maintien de l’ordre en cas de mobilisation, il souligne les paradoxes sécuritaires : “On souvient tous ici de l’extrême gauche après la réforme des retraites ou la loi immigration. La préfecture souligne également ‘un risque important de dégradation de cette œuvre’, à tel point que vous allez installer des caméras pour surveiller cette installation. J’avoue que les bras nous en tombent alors qu’il faut se battre pour que vous bougiez sur la vidéosurveillance, là, vous y allez sans difficultés.“
Très remonté contre l’installation artistique elle-même, le chef de file de la droite lyonnaise ironise : “Cette place est en train de devenir un étendage géant. Bien loin de l’esprit canut qu’elle est censée illustrer. […] Je pense qu’avec ces 1,6 million d’euros, nous aurions pu faire autre chose.”
