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Une vague de vols à l’étalage dans la ville de New York a laissé les rayons des pharmacies vides et les clients incapables d’acheter des produits de première nécessité.

Les articles de tous les jours tels que le dentifrice, le nettoyant pour le visage et le désinfectant pour les mains sont soit en rupture de stock, soit indisponibles dans de nombreux magasins après que les voleurs les aient vidés.

“Ca ressemble au tiers monde”, a déclaré un habitant de Manhattan au New York Post, après avoir vu les allées d’une pharmacie CVS où il ne restait presque plus rien.

“Tous ont subi les vols”, a expliqué un employé de CVS.

Le commissaire de la police de New York, Dermot Shea, a imputé la tendance au vol à l’étalage aux lois de l’an dernier qui ont éliminé la caution et la détention provisoire pour de nombreux crimes non violents.

“De la folie furieuse”, a tweeté M. Shea la semaine dernière en réponse à un rapport du New York Post selon lequel un voleur à l’étalage en série avait été arrêté 46 fois pour vol au détail cette année. “On ne peut qualifier autrement la criminalité résultant de la désastreuse loi de réforme”.

Selon des sources de la police de New York, il y aurait 77 autres voleurs en liberté à New York, avec un casier judiciaire contenant 20 accusations de vol à l’étalage ou plus.

Au 12 septembre, la ville comptait 26 385 plaintes pour vol à l’étalage, soit le plus grand nombre enregistré depuis 1995 et une augmentation de 32 % par rapport à l’année dernière.

Le Wall Street Journal a rapporté le mois dernier que les détaillants sont la cible de 45 milliards de dollars de vols de la part du crime organisé, les marchandises volées étant souvent revendues sur Amazon.

“Les vols signalés (chez CVS) ont augmenté de 30 % depuis le début de la pandémie”, indique l’article

The Independent

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