Les représentants de la SNCB, la Stib, le TEC et De Lijn se sont rassemblés mardi après-midi à l’entrée de la Gare du Midi, à Bruxelles, pour annoncer le lancement d’une campagne commune. Son objectif est d’appeler à davantage de respect pour les collaborateurs de transport publics, alors que près de 6.000 cas d’agression ont été recensés en 2024.
Parmi ceux-ci, Céline, conductrice au TEC depuis un an dans la région du Centre, est confrontée au quotidien à de l’agressivité. « Lorsque je venais de commencer ma carrière, une personne est montée avec une arme à feu qu’elle a pointée sur d’autres usagers. C’était traumatisant, et le niveau d’insécurité est régulièrement élevé, mais ça n’entame pas ma motivation. Il y a heureusement des facettes du métier plus agréables. »
« Malgré nos efforts de prévention et d’accompagnement, le phénomène continue à progresser », déplore Stéphane Thierry, porte-parole de la société wallonne de transports en commun. « Au sein du TEC, on a 2,5 fois plus d’agressions entre 2023 et 2025. Pour l’ensemble des opérateurs, on arrive à 23.000 jours d’incapacité de travail par an. On collabore avec les polices et la justice pour renforcer les poursuites à l’encontre des auteurs, mais il faut aller encore plus loin. » […]






