21/08/2025
Depuis l’automne 2023, les lieux étaient occupés par une famille dont l’expulsion avait été suspendue en raison de sa vulnérabilité. Le parcours du combattant s’est terminé le 29 juillet. À Nantes, l’appartement squatté d’une propriétaire de 79 ans a été libéré après presque deux ans d’occupation. L’association Gasprom-ASTI, qui œuvre localement aux côtés des personnes migrantes ou immigrées, dément avoir « organisé une quelconque occupation illégale d’un appartement de particuliers » mais a toutefois reconnu soutenir la famille « dans diverses démarches administratives ».
«Ça a été stressant. Ça se finit plutôt bien», a réagi sa fille, jointe par téléphone. C’est elle qui a accompagné sa mère dans cette épreuve. Si le soulagement de retrouver le logement situé quartier Dalby est bien réel, les procédures ont été laborieuses. […]
L’état dans lequel l’appartement a été restitué n’est pas glorieux. «Ce n’était pas tagué ou cassé, mais c’était très dégradé. Il y avait beaucoup de déchets», indique la fille de la propriétaire, qui a dû se rendre aux encombrants. Elle estime à au moins 6000 euros la remise en état de l’intérieur. Changer les serrures, repeindre les murs, revoir le système d’installation de l’électricité… […]
Si la situation a pu être résolue, c’est notamment grâce au soutien du conseiller municipal de droite Foulques Chombart de Lauwe. C’est d’ailleurs lui qui a annoncé dans un communiqué la résolution de cette affaire. La présidente de la région Pays de la Loire Christelle Morançais (Horizons) s’est également mobilisée, ainsi que les députés Karim Benbrahim (PS) et Sophie Errante (sans étiquette), qui ont écrit à la préfecture. […]
Dans son communiqué, Foulques Chombart de Lauwe, candidat à la primaire de la droite aux municipales nantaises, n’a pas hésité à en remettre une couche. «La mairie a refusé de reconnaître l’injustice subie, allant jusqu’à dénoncer une supposée “instrumentalisation” en conseil municipal. Pire, elle a maintenu la subvention municipale à l’association Gasprom, soutien des squatteurs», a-t-il tancé, taclant aussi le silence de la municipalité, qui a renvoyé la propriétaire vers la Maison de la Justice et du Droit.
22/05/2025
Selon Breizhinfo, une femme de 78 ans est dépossédée de son appartement T5 à Nantes, quartier Dalby, depuis plus de 18 mois. Ce bien, hérité de son père, est occupé illégalement par une famille de migrants guinéens avec deux enfants, installée avec le soutien de l’association d’extrême gauche GASPROM.
Découvrant le squat à l’automne 2023, la propriétaire, qui vit avec 1 000 € de retraite mensuelle, doit depuis assumer seule la taxe foncière (1 800 €), les charges et les factures d’eau, sans percevoir de loyer.
Un arrêté préfectoral d’expulsion a été pris en 2024, mais suspendu par le tribunal administratif pour cause de “vulnérabilité” des squatteurs et d’absence de solution d’hébergement. Indignation sur les réseaux : “C’est la propriétaire la plus vulnérable !”, “À quoi sert une loi sur les squats si la justice s’en moque ?”, “Elle a travaillé toute sa vie pour se faire piller”.
La mairie se défausse sur l’État, tandis que l’opposition municipale dénonce un système où les propriétaires sont sacrifiés. Le cas illustre une dérive où, selon certains internautes, “les autres passent avant les nôtres”.