Ce groupe, où se trouvaient probablement des mineurs, a tenté de faire démarrer le bus sans y parvenir car il faut actionner plusieurs boutons. La porte avant du véhicule était également ouverte ce qui empêche le bus de circuler. Les voleurs se sont alors transformés en casseurs en s’en prenant à l’intégrité du véhicule. Ils ont détérioré le valideur, brisé plusieurs vitres, dégradé le portillon situé côté conducteur ainsi que les caméras des rétroviseurs.
À l’arrivée de la police, les agresseurs-casseurs avaient pris la poudre d’escampette. « Notre chauffeur est choqué, indique, ce lundi matin, Céline Carreras, l’une des responsables de Keolis qui gère le réseau de bus Ametis. Quelles qu’en soient les raisons, cette agression est inadmissible. » Une enquête de police est en cours pour identifier et retrouver les auteurs sachant que les images de la vidéosurveillance sont en cours d’exploitation et d’analyses. Ce lundi 18 août, aucune interpellation n’avait encore eu lieu. Pour l’instant, on ignore les motivations de cette tentative de vol. Selon des informations à prendre avec précaution, un message aurait circulé jeudi soir sur le réseau social Snapchat appelant au vol d’un bus avec un rendez-vous fixé à Balzac.