02/06/25
Selon Le Parisien, le tireur de Puget-sur-Argens a été identifié comme Christophe B., 53 ans, inconnu des fichiers de la DGSI et du renseignement territorial. Il réside à quelques mètres du lieu de l’attaque. Les gendarmes ont découvert à son domicile et dans son véhicule un important arsenal d’armes déclarées au titre du tir sportif : pistolet automatique, fusil à pompe, armes de poing.
Plus troublant encore, Christophe B. a revendiqué son acte dans deux vidéos publiées sur Facebook, dont l’une juste avant de passer à l’acte. Visiblement alcoolisé, il y appelle les Français à « se révolter » et à « tirer » sur les personnes d’origine étrangère, en particulier maghrébine, qu’il désigne comme une menace. Il déclare également prêter « allégeance au drapeau français » et assume une idéologie ultranationaliste et xénophobe. Les vidéos ont été supprimées du réseau social à la demande des autorités.
Selon Actu17, un homme de 53 ans a été placé en garde à vue à Puget-sur-Argens (Var) samedi soir après avoir tué son voisin tunisien et blessé par balle un autre homme turc. Armé d’un pistolet automatique, d’un fusil à pompe et d’une arme de poing, il a pris la fuite avant d’être rapidement interpellé par le GIGN. Sa compagne aurait donné l’alerte.
Le suspect, adepte de tir sportif, avait publié sur un réseau social deux vidéos “au contenu raciste et haineux”, “avant et après son passage à l’acte”, selon le procureur de Draguignan. Ces éléments ont orienté l’enquête vers un mobile raciste ou antireligieux.
Ce lundi 2 juin, le parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire, désormais confiée à la DGSI et à la SDAT. L’enquête est ouverte pour “assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion”, “tentative d’assassinat”, et “association de malfaiteurs terroriste”.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déclaré sur X : « Le racisme doit être sévèrement puni. Quand il conduit à cette sauvagerie, la réponse pénale doit être implacable. »
L’association SOS Racisme dénonce un « double crime » et pointe un « travail minutieux mené par le camp du racisme » visant à légitimer son expression.
01/06/25
Selon BFM Toulon Var, un homme de 53 ans a ouvert le feu sur deux de ses voisins le samedi 31 mai à Puget-sur-Argens (Var), tuant l’un d’eux et blessant l’autre. La victime décédée serait un homme « possiblement âgé de 35 ans, de nationalité tunisienne », selon le procureur. L’autre victime, un homme de 25 ans, de nationalité turque, a été blessée à la main.
Avant et après les faits, l’auteur présumé avait publié deux vidéos « au contenu raciste et haineux » sur un réseau social. Sa femme a confirmé qu’il était excédé par la présence d’étrangers dans le quartier. Il a pris la fuite en voiture, avec plusieurs armes à bord (pistolet automatique, fusil à pompe, arme de poing), avant d’être interpellé par le GIGN.
Le suspect, adepte du tir sportif, a été placé en garde à vue prolongée. Une information judiciaire va être ouverte pour « meurtre et tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance supposée à une ethnie, nation, race ou religion ». Le parquet indique que « les qualifications seront susceptibles d’évoluer ».
SOS Racisme a réagi en dénonçant un « double crime » qui ne serait pas un « coup de tonnerre dans un ciel bleu », mais le fruit d’une banalisation du racisme. Le président de l’association, Dominique Sopo, appelle les politiques et les médias à ne plus marginaliser la parole antiraciste.