Depuis décembre 2024, Denise* ” est au bout du bout”, comme elle dit. Maman solo d’un ado, Denise * raconte avoir été approchée par plusieurs dealers pour stocker à son domicile de la marchandise. Devant son refus net et catégorique, les trafiquants de drogue ont changé de ton “ils m’ont menacé personnellement et ont menacé de s’en prendre à mon fils“. Depuis, elle a été contrainte de quitter son logement du jour au lendemain, craignant les représailles.
[…]Denise est allée porter plainte au commissariat de Martigues qui selon elle a pris très au sérieux sa plainte. Mais “ils m’ont répondu qu’il ne pouvait pas laisser une patrouille en bas de chez moi, je sens bien que tant que rien de grave n’arrive, on me laisse seule me débrouiller”.
[…]Contactée par France 3 Provence-Alpes, la mairie de Port-de-Bouc assure que le dossier est pris en charge, mais reste compliqué, “étant d’ores et déjà bénéficiaire d’un logement social au sein du quartier Tassy, cette dame ne peut malheureusement pas prétendre pour le moment à une nouvelle demande de logement social. Au vu de la surtension que connaît le secteur du logement social, les bailleurs font face à un nombre très élevé de demandes d’extrême urgence et la priorité est donnée aux personnes ne possédant pas encore de toit”.
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