Seine-et-Marne : face aux violences conjugales répétées, un petit garçon va chercher de l’aide
Au tribunal de Meaux le 2 mai 2024, la cour a eu à juger une nouvelle affaire de violences conjugales. Sur fond de précarité et d’alcool, le compagnon a été condamné.
[…]Avec onze condamnations à son casier judiciaire, une tendance à se poser en victime, une attitude véhémente avec le psychologue et inadaptée à l’audience, Mathieu n’a suscité ni compréhension ni empathie chez le représentant du ministère public. Au contraire, le magistrat a fustigé le déni affiché par le prévenu et critiqué sa stratégie consistant à rejeter toute responsabilité sur les autres. Avant de requérir une peine assez sévère, il a souligné l’absence d’implication de Mathieu dans une démarche de régularisation de sa situation administrative sur le territoire français alors qu’il » ne faisait rien de ses journées « .
Le prévenu quitte la salle en pleurs
Maître Granata a entamé sa plaidoirie en argumentant sur la révélation tardive de violences par la victime, l’absence de preuves pour certains actes dénoncés, les durées excessives d’accusation, l’alcoolisation de Mathieu constatée une seule fois et à l’origine seulement d’un trouble à l’ordre public.
Il a rappelé la précarité de son client devant faire face le soir même à la fin de l’hébergement social dont il bénéficiait. Quand il a prononcé ces quelques mots pour illustrer son état d’esprit : » Il se sent comme un clochard ! « , l’homme de 47 ans a quitté la salle en pleurs.
[…]Après avoir prononcé une relaxe sur deux périodes, la juge a déclaré Mathieu coupable. Il a écopé de six mois de prison avec sursis probatoire. Il devra suivre des soins psychologiques et addictologiques ainsi qu’un stage sur les violences conjugales.
Il devra aussi respecter pendant deux ans une interdiction de contacter les victimes et de paraître à leur domicile. La sanction financière se limitera à l’euro symbolique…
[…]L’article dans son intégralité sur La Marne