À l’ère de la campagne électorale par l’image et de la nécessité d’être omniprésent sur les réseaux sociaux, les particularités des candidats se révèlent plus facilement. Quand tous les aspirants députés s’affichent face à la caméra sur des formats courts et punchy pour présenter leurs idées, l’un d’entre eux dénote. Rana Arbab, 46ème sur la liste du MR, préfère couvrir ses vidéos de musiques et de laisser faire l’image, ou de se faire traduire face caméra (par une IA). La raison de ce choix éditorial vient du fait que le candidat libéral d’origine pakistanaise ne s’exprime pas bien en français, ni en néerlandais. De même pour Nasir Mohammad, ce conseiller communal socialiste à la Ville de Bruxelles (qui n’est cependant pas en campagne).
