Farid a, pour sa part, dénoncé la loi du silence qui règne. «Ils font comme ils veulent. Ils cassent tout, ils brûlent tout. Je n’en parle pas parce qu’il y a toujours des mouchards qui écoutent ce qu’on dit. Il ne faut pas parler, si tu dis quelque chose, le lendemain, ta voiture est brûlée», a-t-il déploré.
Les autorités conscientes de la situation multiplient les opérations dans cette cité. La semaine dernière, neuf personnes ont été interpellées dans un homme âgé de 35 ans. Locataire de la tour des nuages, il a reconnu héberger des dealers et vendre lui-même des stupéfiants. Mais pour les résidents, rien n’a changé, des dealers sont encore présents au pied de l’immeuble.
Gillali, qui habite la résidence depuis 15 ans, est inquiet pour les plus jeunes. «Je plains un type d’à côté qui a des gamins. Parce que les gamins, ils les embauchent. Ceux de 10 ans, 12 ans, ils travaillent pour eux et personne ne peut rien faire», a-t-il expliqué.
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