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Trop, c’est trop. De Lijn, la SNCB, la Stib et le TEC lancent d’une même voix aujourd’hui, une campagne pour que cessent les agressions contre des agents des transports en commun. En 2023, ils ont dénombré 5598 agressions physiques et morales soit en moyenne 15 par jour. Des chiffres inquiétants qui montent l’ampleur du phénomène. Un quart des agressions implique de la violence physique ; pour le reste, il s’agit d’insultes ou de menaces. En 2023, 892 agents ont été absents pour cause d’agression, ce qui représente 27.926 jours d’incapacité. 5598 agressions physiques et morales en 2023 soit 15 agressions par jour.

Stéphane Thiery, directeur marketing du TEC va même plus loin : “Ce sont des chiffres en augmentation constante depuis des années, entre 2015 et 2023, chez nous, les cas ont été multipliés par 2,5. Ces agressions se font à l’encontre de personnes qui rendent un service au public. C’est inacceptable.”

La nouvelle campagne met en scène 12 collaborateurs qui assurent le transport des voyageurs et veillent à leur sécurité mais qui sont aussi sœur, frère, parent ou ami et ont une vie familiale et privée. Ils témoignent des agressions dont ils ont été les victimes comme Gaëlle, l’ un des 12 témoignages de la campagne. […]

Les quatre sociétés de transports publics le clament haut et fort, il faut aussi des sanctions plus sévères. S’il y a dégradation de matériel ou agression sur le personnel, l’auteur sera systématiquement poursuivi. Une plainte sera déposée devant le tribunal et la police.

Stib, De LIJN, TEC et SNCB demandent à la justice d’agir vite. Il faut un traitement rapide de la plainte, une recherche de l’auteur puis un jugement ainsi que sa médiatisation. Ils rappellent que la peine doit être aggravée quand on s’attaque à un agent de service public. […]

rtbf

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