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Selon l’agence Frontex, cet axe devient la principale porte des entrées irrégulières dans l’Union européenne.

L’année 2023 était la pire jamais enregistrée sur le plan migratoire en Europe depuis 2016. Les deux premiers mois de l’année 2024 confirment la tendance, à en juger par la dernière production statistique de Frontex, l’agence de surveillance des frontières extérieures de l’Union. À la lire, «le nombre de passages irréguliers à la frontière vers l’Union européenne au cours des deux premiers mois de 2024 a atteint 31.200, un niveau similaire à celui d’il y a un an».

Mais des disparités s’accentuent, selon les axes de migration empruntés. Ainsi, «la Méditerranée centrale a connu la plus forte baisse des détections de passages irréguliers parmi les grandes routes (-70%)», avec un peu plus de 4300 passages de migrants détectés. Là, les principaux exilés sont issus du Bangladesh, de Syrie et de Tunisie. Frontex se félicite également de la baisse des flux sur la route des Balkans (-65%), avec un peu plus de 3000 passages détectés.

Le Figaro

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