Fdesouche

En Equateur, le nombre d’homicides a chuté de 70% en un mois, après la décision du président Daniel Noboa de déployer l’armée pour arrêter les membres présumés des gangs et reprendre le contrôle des prisons. C’est depuis ces établissements que leurs chefs orchestraient les livraisons de cocaïne et orchestraient les livraisons de cocaïne et planifiaient les séries d’assassinats qui avaient plongé le pays dans le chaos. D’autres Etats ont annoncé qu’ils envisageaient de faire sensiblement la même chose.

La nouvelle approche de l’Equateur, décidée après la prise d’assaut – qui a mis la nation en état de choc – d’une chaîne de télévision publique le 9 janvier par des membres d’un gang, reprend de nombreuses mesures prises par M. Bukele au Salvador, qui a permis de réduire le nombre d’homicides de 92% depuis 2015. Cette année-là, ce pays était “la capitale mondiale” de la criminalité. « Nous obtenons des résultats, les choses s’améliorent, la violence diminue, a déclaré M. Noboa, lors d’une récente interview télévisée. Mais nous ne savons pas quand cette guerre va se terminer, personne ne le sait. »

(…)

Dans certains des pays les plus violents d’Amérique latine, les responsables politiques affirment vouloir copier les méthodes de M. Bukele, malgré les inquiétudes des groupes de défense des libertés civiles sur les violations des droits et le pouvoir croissant et incontrôlé du président salvadorien. Le Honduras a, en effet, décrété l’état d’urgence en restreignant la liberté de réunion et d’autres droits constitutionnels afin de lutter contre le crime organisé et l’extorsion de fonds. Le Pérou, de son côté, a déployé des troupes dans certains quartiers de la capitale, Lima, tandis que le Congrès du pays veut rouvrir une île- prison tristement célèbre, qui hébergeait autrefois des insurgés maoïstes.

(…)

L’Opinion

Merci à Europa Magnifica.

Fdesouche sur les réseaux sociaux