Plus d’une centaine d’habitants ou riverains des Chenevières ont assisté, lundi soir, à une réunion d’information organisée par la commune avec la gendarmerie, la police municipale et les bailleurs sociaux, Alpes Isère Habitat et la SDH. Une rencontre qui intervient dans un climat dégradé depuis des mois par la présence d’un groupe de jeunes qui « s’essaye à un trafic de stupéfiants ».
Il avait été décidé que la réunion se déroulerait dans la salle de l’Estacade à Domène. Très vite elle s’est remplie d’habitants du quartier de Chenevières et de riverains de La Ouatose. Ces deux quartiers contigus sont devenus malgré eux des victimes collatérales d’une délinquance devenue ordinaire nourrie d’incidents, d’incivilités et dégradations qui exaspèrent et inquiètent depuis quelques mois les habitants de ce secteur de la ville.
[…]Une assemblée qui est restée murée dans un silence religieux, chacun attendant fébrilement de ce rendez-vous des solutions rapides contre cette insécurité qui frappe désormais leur quotidien. « Depuis 1985, j’habite aux Chenevières, c’est un quartier qui a toujours été tranquille jusqu’en octobre dernier… Oh je ne dis pas qu’il n’y avait pas de problèmes, mais avant c’était gérable », lâche cet habitant. Le quartier l’a envoyé en émissaire pour « exiger » qu’aucune photo de l’assemblée ne soit prise.
Et si la presse n’avait pas compris, le maire Chrystel Bayon l’a bien reformulé en début de réunion. « Des guetteurs au service du trafic de drogue peuvent être cachés à l’extérieur et surveiller nos déplacements », souffle cette habitante pas rassurée qui comme cette maman avoue « avoir peur les soirs où son mari est en déplacement ».
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