Fdesouche

accusée de favoriser la « diplomatie du caviar » d’Azerbaïdjan, et est soupçonnée d’avoir omis de déclarer plusieurs voyages dans ce pays au Parlement européen.

La ministre de la Culture a longtemps vanté la pétrodictature caucasienne, qui a fait d’elle la tête de gondole de ses réseaux en France. Rachida Dati a ainsi omis de déclarer au Parlement européen plusieurs voyages dans le pays. Un soutien politique souterrain à risque.

www.liberation.fr


Dans un article de Libération paru hier sur le site internet du quotidien et aujourd’hui dans une double page de sa version imprimée, Rachida Dati est accusée de favoriser la « diplomatie du caviar » d’Azerbaïdjan, et est soupçonnée d’avoir omis de déclarer plusieurs voyages dans ce pays au Parlement européen.

La maire du VIIe arrondissement de Paris, aujourd’hui ministre de la Culture, est décrite comme la tête de gondole du lobbying azerbaïdjanais, qui a activement promu le régime de la famille Aliev, au pouvoir en Azerbaïdjan depuis 2003. Son implication inclut des événements grandioses à Paris, comme la Journée de l’Azerbaïdjan, et des déclarations publiques louant le pays comme un modèle de modernité et de tolérance.

En tant que députée européenne jusqu’en 2019, Dati a été critiquée pour son manque de transparence et son possible conflit d’intérêts, notamment pour ses interventions en faveur du gaz azerbaïdjanais au Parlement européen. Des allégations de corruption liées au régime d’Azerbaïdjan ont également été mentionnées, bien que Dati nie toute rémunération de la part de l’Azerbaïdjan ou Engie.

Cette affaire soulève des questions sur l’influence politique que pourrait avoir l’Azerbaïdjan avec une personnalité qui lui a été si proche au sein même du gouvernement, et ce alors que les relations de la France avec cet Etat sont extrêmement tendus.

Armenews.com

Fdesouche sur les réseaux sociaux