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Chaque jour, 65 professionnels de santé sont victimes d’agressions physiques ou verbales en France, selon le ministère de la Santé et de la Prévention. Le CHRU de Nancy n’échappe pas à la règle. Sur l’année 2023, près de 500 signalements d’agressions ont été recensés selon l’établissement. Derrière ces chiffres, les soignants sont en première ligne.

Il y a huit ans, Anne Bickar, alors infirmière depuis moins d’un an aux urgences du CHRU de Nancy fait les frais de cette violence exacerbée : “Un patient m’a donné un coup de poing, j’ai valsé de l’autre côté du box”, se livre-t-elle au micro de France 3 Lorraine. Pour cette jeune femme, le constat est sans appel : “il y a de plus en plus d’agressivité”, déplore-t-elle avant d’ajouter : “Les gens sont mécontents et impatients, même si on explique les problématiques de l’hôpital en général, ils ne comprennent toujours pas pourquoi ils attendent autant de temps”.

Pourtant, elle le sait, Anne Bickar peut compter sur ses collègues : “La chance que nous avons aux urgences, c’est que nous sommes des grosses équipes, nous sommes très soudés et nous sommes quand même tous plus ou moins passés par là, que ce soit agression verbale ou agression physique. Nous nous soutenons énormément. C’est ce qui m’a aidé à reprendre”. (…)

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