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Polémique aux USA : trois présidentes de grandes universités bottent en touche à la question « Est-ce qu’appeler au génocide des Juifs viole votre règlement ? » (MàJ : La présidente noire d’Harvard, Claudine Gay, soutenue par Barack Obama, démissionne)

02/01/2024

26/12/2023

Claudine Gay fait par ailleurs l’objet d’accusations de plagiat liées à sa thèse de doctorat, publiée en 1997

L’ancien président américain Barack Obama a pris fait et cause pour Claudine Gay, la présidente de Harvard, après les réactions négatives suscitées par son témoignage sur l’antisémitisme devant le Congrès. Une source confidentielle au fait de l’affaire a déclaré mardi au site Jewish Insider que M. Obama, diplômé de Harvard, a fait pression en privé en faveur de Mme Gay après son témoignage au Congrès sur l’antisémitisme et les menaces à l’encontre des étudiants juifs sur le campus. “Il semble que l’on ait demandé aux gens de resserrer les rangs pour maintenir la stabilité de l’administration dans son ensemble, y compris sa composition”, a déclaré la source à propos de l’implication d’Obama.

(…)

Mme Gay a présenté ses excuses après l’audience, avant que les membres de la Harvard Corporation, l’organe gouvernemental suprême de l’université, ont publié le 12 décembre une déclaration soutenant la présidente de Harvard, malgré les nombreux appels à sa démission. Le conseil d’administration s’est également penché sur les allégations de plagiat concernant les écrits académiques de Mme Gay, signalées pour la première fois en octobre. Mardi, Stacey Springs, responsable de l’intégrité de la recherche à Harvard, aurait reçu une plainte détaillant plus de 40 allégations de plagiat – allant de l’absence de guillemets autour de quelques phrases ou expressions à des paragraphes entiers repris mot pour mot – concernant les sa le thèse de doctorat de Mme Gay, publiée en 1997, selon un document obtenu par le Washington Free Beacon.

I24 News

10/12/23

La présidente de l’Université de Pennsylvanie, Elizabeth Magill, a démissionné samedi, quatre jours après avoir été critiquée pour ses réponses lors d’une audience du Congrès mardi au cours de laquelle elle a été pressée, avec les présidents de Harvard et du MIT, de savoir si les étudiants appelant car le génocide des Juifs doit être discipliné. (…)

New York Times

(…) De son côté, la présidente de l’université de Harvard, Claudine Gay, s’est dite « désolée ». Elle avait répondu : « Cela peut, en fonction du contexte » (…)

Le JDD

(Merci à Vince.)


06/12/23

VOSTFR


Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Ce mardi 5 décembre, l’extrait d’une audition des présidentes de trois prestigieuses universités américaines a suscité une vive polémique. En cause : la vision de Claudine Gay (Harvard), Sally Kornbluth (MIT) et Elizabeth Magill (université de Pennsylvanie) concernant l’antisémitisme sur leurs campus.

L’audition en question se déroulait au Congrès, devant les membres de la commission de l’éducation de la Chambre des représentants. Parmi eux, des élus républicains, particulièrement remontés contre les trois présidentes d’université. «L’antisémitisme que nous avons constaté sur vos campus n’est pas sorti de nulle part», a notamment pointé Virginia Foxx, républicaine de Caroline du Nord et présidente de ladite commission.

Mais c’est une séquence en particulier qui a tourné sur les réseaux sociaux. Celle au cours de laquelle Elise Stefanik, représentante républicaine de l’État de New York et ancienne étudiante d’Harvard, interpelle directement les trois chefs d’établissement. «Pouvez-vous répondre par l’affirmative à la question suivante : le fait d’appeler au génocide des Juifs constitue-t-il une violation des règles de MIT en matière d’intimidation et de harcèlement ?», a-t-elle d’abord demandé à Sally Kornbluth. «S’il cible des individus qui ne font pas de déclarations publiques», répond cette dernière. «Oui ou non ?», insiste l’élue, avant que la présidente ne réponde : «Je n’ai pas entendu d’appel au génocide des Juifs sur notre campus (…) Cela ferait l’objet d’une enquête comme harcèlement, s’il est omniprésent et grave».

(…) Le Figaro

05/12/23

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