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Des milliers d’étudiants sénégalais, qui veulent poursuivre leurs études en France, sont concernés par les nouvelles dispositions de la loi immigration adoptée par le Parlement.

La loi immigration, adoptée mardi 19 décembre par le Parlement français, suscite l’inquiétude à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal. Les conditions d’immigration et de séjour sur le territoire français ont été durcies, et une caution sera demandée aux étudiants étrangers. Ces derniers devront s’en acquitter en arrivant, à condition que le Conseil constitutionnel valide ces nouvelles dispositions.

Elles pourraient concerner quelque 14 000 étudiants sénégalais qui continuent leur parcours universitaire en France. Dans le hall de la faculté des sciences politiques et juridiques, les révisions battent leur plein avant les prochains examens. Samba Ndiaye, étudiant en administration publique, prépare son mémoire de master 2 et pense toujours à faire un doctorat en France, malgré la nouvelle loi. “Il est préférable d’adoucir les lois par rapport à une immigration scientifique, pour les gens qui partent en France pour chercher de la connaissance”, défend Samba.

“Avec ce que la loi rajoute maintenant, c’est une manière pour la France de dire aux étudiants africains de rester chez eux et de poursuivre les études dans leur pays d’origine”, regrette l’étudiant en master 2. En 2022, Campus France a examiné plus de 30 000 dossiers de candidatures sénégalais voulant étudier en France.

France TV Info

Merci à Gégé.

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