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20/12/23

La ville de Paris, également un département, n’appliquera pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), prévu par la nouvelle loi immigration, a annoncé Anne Hidalgo, la maire de Paris, à l’Agence France-Presse (AFP).

“Nous appliquerons les droits et les principes constitutionnels de notre pays. La ville de Paris ne pratiquera pas la préférence nationale pour nos aînés en ce qui concerne l’allocation personnalisée d’autonomie”, a-t-elle estimé dans une déclaration transmise par son entourage à la presse, jugeant la loi “honteuse”.

(…) Le Figaro


18/12/23

Le maire de Paris veut faire de la capitale une «terre de résistance démocratique et humaniste» face au «populisme» qui menace, selon elle, la France. C’est le message qu’Anne Hidalgo a adressé lundi après-midi au personnel de l’un des trois centres médico-sociaux de la ville en présence de plusieurs élus parisiens. «Nous voulons l’affirmer, le dire : ici, à Paris, nous continuerons à faire vivre cette dimension humaniste, multiculturelle, d’accueil inconditionnel, parce que c’est dans notre ADN», a déclaré l’élue socialiste. Ce déplacement s’est tenu deux heures avant le début de la commission mixte paritaire (CMP), qui pourrait entériner dès lundi soir un projet de loi immigration durci à la suite d’un accord entre la majorité présidentielle et Les Républicains.

Anne Hidalgo n’a pas caché son désarroi face à un projet de loi qu’elle juge «purement et simplement inacceptable». Elle a déploré que le texte issu du Sénat, qui pourrait être repris en grande partie à l’issue de la CMP, «crée un grand amalgame» et rend «les étrangers responsables de toutes nos difficultés». La maire de Paris s’est appesantie sur deux dispositions en particulier : le remplacement de l’aide médicale d’État (AME) par une aide médicale d’urgence (AMU) plus restrictive, ainsi que le conditionnement du versement des aides sociales non contributives à une présence de plusieurs années sur le territoire national.

L’ancienne candidate à l’élection présidentielle perçoit dans la possible adoption de ces mesures le résultat d’un «populisme» contre lequel elle tient à s’inscrire en faux. «Il y a des pays où les populismes ont beaucoup prospéré : la France en fait partie. Il y a des pays où ils sont déjà au pouvoir : est-ce déjà le cas de la France ?», a-t-elle feint de s’interroger. […]

Le Figaro

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