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Quatre squatteurs en situation irrégulière occupaient jusqu’à présent la maison d’Isabelle et Éric à Poisy. L’un d’entre eux a étrangement obtenu une assignation à résidence dans ce domicile.

Le 24 octobre dernier, un couple de quinquagénaires découvre que la maison de leurs parents, construite dans les années 1970, était illégalement occupée. Ces derniers alertent aussitôt les gendarmes qui placent rapidement les squatteurs en garde à vue. Une fois de retour chez eux après avoir changé les serrures, nouvelle surprise pour Éric et Isabelle : leur domicile est de nouveau squatté, seulement quelques jours après l’intervention de la gendarmerie, explique Le Dauphine Libéré

Cette fois-ci, les gendarmes n’ont pas pu faire grand-chose pour expulser ces quatre squatteurs sous OQTF. Pire encore : l’un d’entre eux a obtenu une assignation à résidence dans cette maison. “On n’a pas compris comment c’était possible”, témoigne le couple au micro du Dauphiné Libéré. 

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Midi-Libre

Une erreur administrative

Heureusement pour le couple, alors qu’il souhaitait faire un constat d’huissier pour faire les démarches nécessaires, la maison était vide, le 7 novembre dernier. Éric et Isabelle ont pu réinvestir les lieux et reprendre leur bien désormais sécurisé contre les intrusions. Quant aux quatre squatteurs : ils sont dans la nature.

Cette erreur administrative pourrait coûter cher aux propriétaires : « Quand nous avons récupéré le logement, il a fallu tout nettoyer pour faire partir les odeurs de tabac, réparer les toilettes du rez-de-chaussée et il faudra réparer les portes qui ont été défoncées », énumère Éric. Sans parler du traumatisme moral : « Ma femme est en arrêt de travail. Elle est à son compte, donc elle ne gagne rien. Moi je ne m’y sens plus chez moi, alors que j’ai construit cette maison avec mon père. » « C’est rassurant pour la France que ce soit qu’une simple erreur, mais ça va mettre du temps à passer », s’émeut Isabelle, au bord des larmes.

Le Dauphiné

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