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Après l’agression, mercredi 86 novembre, d’un agent de l’office HLM Côte d’Azur Habitat aux Moulins , Anthony Borré, président du bailleur sociail et Premier adjoint de Christian Estrosi, demande « une réaction puissante de l’Etat » : « : « Nice n’est pas Marseille » mais on n’a pas envie que cela le devienne. Ne : « Nice n’est pas Marseille » mais on n’a pas envie que cela le devienne. Nous ne laisserons pas gagner les trafiquants de drogue. Si nous désertons, ne resterons que des habitants qui tentent, tant bien que mal, d’élever leurs enfants contre les dealers ».

Il n’était pas là. Trop douloureux. Uppercuts en pleine face, directs. Il ne faisait que son métier, il a été visé, ciblé, menacé. Des maux mais pas encore les mots. L’agent de Côte d’Azur Habitat violemment agressé par un dealer aux Moulins n’était pas là.

Mais l’image de son visage ensanglanté, marqué par les coups de poing, était le visage de tous ce jeudi 9 novembre. Le visage de ses collègues, des associations, des habitants, des engagés pour que le trafic et la drogue ne bouffent pas la vie des habitants de cette cité sensible de Nice Ouest. “Ce n’est pas simplement un agent qui a été visé, c’est nous tous. C’est Côte d’Azur Habitat, c’est les pouvoirs publics. Ce dealer a agressé la République tout entière”, a martelé le patron du bailleur social Anthony Borré devant la cinquantaine de personnes réunies en soutien, ce jeudi. Une assemblée meurtrie, sur le fil, en danger.

Des femmes de ménages de Côte d’Azur Habitat qui retrouvent les halls d’immeubles plein de seringues, de poubelles et d’ascenseurs en panne tous les lundis matin. Des directeurs d’agence insultés – l’un d’eux s’est fait caillasser sa voiture il y a quelques mois –, des employés face à la détresse et à “une situation qui se complexifie avec des dealers de plus en plus jeunes, 13, 14 ans, souvent en situation irrégulière”.

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Nice-Matin

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