La rencontre s’annonçait difficile, elle a vite dégénéré. Vendredi 6 octobre, la ville de Rezé organisait une réunion publique pour présenter son projet d’habitat solidaire pour les migrants d’Europe de l’Est, dans le quartier de la Classerie. Après un peu plus d’une heure de vifs échanges, une trentaine d’individus – se réclamant, selon la Ville, de « la communauté des gens du voyage » –, ont fait irruption dans la salle, injuriant et menaçant les élus.
« Deux personnes ont été poussées violemment »
Quatre jours après cette soirée de tensions, la maire de Rezé, Agnès Bourgeais, exprime « la profonde colère et le désarroi » qui animent les élus de la majorité. La première édile dénonce dans un communiqué des « injures, propos racistes et stigmatisants, et intimidation des soutiens présents ».
« Surtout, nous avons été victimes de menaces de mort, de poursuites à nos domiciles, et de violences physiques. Deux personnes ont été poussées violemment, et nous avons évité de peu l’altercation physique. Le climat était à la ferveur collective, et au défouloir envers les élus », réagit-elle.
