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Six policiers placés en garde à vue suite aux émeutes

03/10/23

01/09/23

Le policier de la Bac mis en cause dans l’affaire Hedi, Chrisophe I., a été remis en liberté, annonce le parquet de Marseille ce vendredi 1ᵉʳ septembre. Il est soupçonné d’avoir tiré une cartouche de LBD sur la tête du jeune homme de 21 ans, dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet, dans le centre-ville de Marseille, en marge des émeutes, suite à la mort de Nahel. Des accusations qu’il avait reconnues pour la première fois le jeudi 3 août devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

France 3

03/08/23


Le policier mis en examen dans l’enquête sur l’agression violente du jeune Hedi à Marseille risque de rester en détention provisoire. Devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, l’avocat général a formulé une demande en ce sens lors de l’audience qui s’est tenue ce jeudi matin. La décision finale sera rendue à 16 heures aujourd’hui.

Au cours de l’audience, le policier âgé de 35 ans a admis avoir fait usage de son lanceur de balle de défense (LBD) lors de l’intervention. Il a expliqué avoir vu deux individus encapuchonnés faire demi-tour, puis l’un d’eux a tenté de lancer un projectile sur les policiers en armant son bras poing fermé. C’est à ce moment-là qu’il a pris la décision de tirer une fois avec le LBD, assurant qu’il n’avait pas visé la tête.

L’avocat général a considéré que les déclarations du policier reconnaissant l’utilisation du LBD apportent une perspective à l’affaire, mais il a souligné le risque de concertation frauduleuse, justifiant ainsi la demande de détention provisoire pour préserver l’intégrité de l’enquête jusqu’à l’interrogatoire.

Actuforcesdelordre

23/07/23

Il y a une victime, et c’est malheureux, concède l’un de ses collègues à la division Nord. Ce soir-là, la mission était de rétablir l’ordre sans interpeller, car les geôles étaient pleines, mais on a dû faire face à un niveau de violence exceptionnel.

La Provence


21/07/23

Une source bien informée évoque près de 400 arrêts maladies déjà comptabilisés, rien que sur Marseille. “D’autres communes du sud sont concernées par cette mobilisation qui s’est répandue assez vite depuis jeudi”, confie une autre source policière. “Le mouvement pourrait continuer à s’étendre ailleurs en France”.

Actu17



20/07/23

Sept policiers de la brigade anticriminalité (BAC) sud et centre de Marseille, soupçonnés de violence en réunion en marge des émeutes survenues à Marseille après la mort de Nahel tué par un tir de policier à Nanterre le 27 juin, ont été placés en garde à vue mardi dans les locaux de l’IGPN.

Mercredi, six d’entre eux étaient toujours auditionnés dans d’autres commissariats de la ville où ils ont été transférés en deux temps. Au moins quatre d’entre eux devraient être déférés ce jeudi matin, indiquait hier soir BFM. Le septième officier avait été remis en liberté mardi après-midi.

Plusieurs heures de coma

Le mercredi 5 juillet, une information judiciaire du chef de « violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours » a été ouverte par le parquet de Marseille. Dans la nuit du 1er au 2 juillet, un jeune homme de 22 ans, dont le témoignage avait été mis en lumière par nos confrères de La Provence, assure avoir été victime de violences de la part de policiers. Ils sont soupçonnés de lui avoir tiré dessus avec un flash-ball, puis de l’avoir roué de coups, le laissant pour mort sur un trottoir. La victime, toujours hospitalisée, a été opérée d’un lourd traumatisme crânien après avoir été plongée plusieurs heures dans le coma après son agression.

www.lamarseillaise.fr

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