C’est une cavale qui n’a pas duré longtemps. Ce lundi 18 septembre, un jeune homme âgé de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue à Brest (Finistère), a appris Le Figaro d’une source policière. Ce mineur, déjà connu des services de police, avait été préalablement convoqué par les policiers de la sûreté départementale, fortement soupçonné d’avoir participé avec deux autres complices à l’incendie d’un bureau d’une école primaire de la ville.
Les faits remontent au 21 juillet dernier, en plein cœur de l’été. Des sapeurs pompiers sont intervenus au 1er étage de l’école primaire Jean Macé pour éteindre un feu qui s’était déclaré dans un des bureaux du secrétariat de l’école. Dépêchées sur place, les forces de l’ordre n’ont pas mis longtemps à pencher en faveur de la piste de l’incendie criminel. Un témoin auditionné a directement indiqué aux policiers avoir aperçu «trois individus encagoulés» prendre la fuite à proximité de l’établissement scolaire, dont la porte principale avait été ouverte par effraction.
Rapidement, deux de ces trois individus suspects avaient été retrouvés non loin de l’école, deux ordinateurs estampillés de l’Éducation nationale dans les mains. Âgés de 16 ans et inconnus des services de police, ils avaient été placés en garde à vue, reconnaissant le vol de ces ordinateurs mais niant toutefois avoir allumé un feu dans le bureau du secrétariat. Déférés dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire, ils avaient été mis en examen pour «vol aggravé» et «dégradation ou détérioration d’un bien d’autrui par incendie ou moyen dangereux pour les personnes» par le parquet de Brest et placés sous contrôle judiciaire.
Le troisième individu encagoulé était alors toujours recherché par les services de police. Toujours selon une source policière, c’est l’analyse de la téléphonie des suspects mis en examen qui a permis de remonter à ce troisième individu, également mineur. Confronté à des écoutes téléphoniques au cours de sa garde à vue, il a finalement avoué avoir participé aux faits qui lui étaient reprochés. Contacté, le parquet de Brest n’était pas joignable dans l’immédiat.