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16/09/23

Charline Avenel, née le 24 mai 1978, est une haute fonctionnaire française, rectrice de l’académie de Versailles du 24 octobre 20181 au 13 juillet 2023.

wikipedia



Un adolescent de 15 ans s’est suicidé début septembre à son domicile de Poissy, dans les Yvelines. Les parents avaient alerté son établissement sur des faits de harcèlement scolaire. Le rectorat avait répondu en mai en leur demandant “d’adopter une attitude constructive et respectueuse“, leur rappelant les risques en cas de dénonciation calomnieuse.

Après l’alerte des parents, une réponse à peine croyable du rectorat. Un adolescent de 15 ans s’est suicidé le 5 septembre à son domicile de Poissy, dans les Yvelines. Le jeune homme était scolarisé jusqu’à l’année dernière dans un lycée professionnel de Poissy, et venait de faire sa rentrée dans un nouveau lycée professionnel du 14e arrondissement de Paris.

Selon ses proches, le jeune avait été harcelé ces derniers mois par deux camarades. L’adolescent était à ce moment-là élève de troisième en prépa professionnelle au lycée Adrienne-Bolland de Poissy.

Ses parents avaient alerté le proviseur de l’établissement. Dans un courrier daté d’avril et consulté par BFMTV, les parents de l’adolescent indiquent qu’une main courante a été déposée au commissariat de Poissy, puisqu’ils ne voyaient pas arriver “la réponse” promise par la communauté éducative.

Il est incompréhensible que vous puissiez laisser un adolescent subir une telle violence verbale et psychologique dans votre établissement sans réagir d’une quelque manière, aussi allons-nous déposer plainte et vous considérer comme responsable si une catastrophe devait arriver à notre fils“, prévenaient les parents. […]

Deux semaines plus tard, le rectorat de Versailles leur avait répondu dans un courrier, qu’a pu consulter BFMTV, dans lequel il reprochait aux parents leur réaction. “Vous avez remis en cause les fonctions et menacé de dépôt de plainte le personnel de direction du lycée professionnel (…) Vous avez reproché à ce dernier sa passivité face à un supposé harcèlement subi par votre enfant.”

Le rectorat allait même plus loin dans sa réponse, en mentionnant dans son courrier l’article du Code pénal qui punit les dénonciations calomnieuses, leur rappelant qu’elles sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Il enjoignait alors les parents “d’adopter désormais une attitude constructive et respectueuse envers les membres de la communauté éducative“.

BFMTV

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