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Dans certaines villes d’Europe, il y a plus d’habitants issus de l’immigration, que l’inverse. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs néerlandais et détaillée dans De Morgen. C’est le cas d’Anvers depuis trois ans, mais aussi d’Amsterdam ou Rotterdam aux Pays-Bas. La question que ces chercheurs se sont posée : que fait cette ancienne majorité devenue minorité pour améliorer la cohabitation au sein d’une communauté très diversifiée ?

Ils ont en fait remarqué que dans un groupe d’amis, il y avait rarement des Belges non issus de l’immigration ET des Belges enfants de personnes immigrées (de deuxième génération donc). Si le premier groupe pense généralement que la diversité est une bonne chose, en pratique, socialement, ils ne l’appliquent pas.

Acheter des légumes au Marocain, de la viande au Turc et des olives au Grec : c’est bien, mais c’est insuffisant. Si nous voulons vraiment bien vivre ensemble, les personnes non issues de l’immigration devront faire plus d’efforts, selon ces chercheurs.

Savoir comment vivre ensemble, agréablement, et dans les meilleures conditions, c’est une question pertinente, assure le chercheur dans de Morgen. Une question qu’il ne faut pas avoir peur de traiter, au risque de la voir reprise par l’extrême droite.

Cette cohabitation en harmonie passe en effet par la politique. Une politique du logement, une politique culturelle aussi pour que les gens se rencontrent dans la rue ou dans les clubs sportifs. Les chercheurs ajoutent une pointe d’optimisme : les jeunes vivent entourés de diversité, tombent amoureux, forment des couples mixtes. C’est autant de moyens de rassembler les groupes, de les souder,54321_f0b72323d79a1c620f8343a4524a3d28_565.jpg

RTBF

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