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18/07/23


17/07/23

En assimilant le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui l’avait pris à partie, à l’extrême droite, le leader insoumis s’est attiré les foudres d’une partie de la gauche.

«Le président du Crif utilise la cérémonie à la mémoire des victimes de la rafle des juifs par la police française pour me prendre à partie. Abject. L’extrême droite n’a plus de limite.» Une fois encore, en écrivant n’importe quoi, Jean-Luc Mélenchon a réussi à s’attirer les foudres de la classe politique. Le contraire eût été étonnant après avoir qualifié le Conseil représentatif des institutions juives de France, fondé en 1944 et issu de la Résistance, d’«extrême droite» après que son président, Yonathan Arfi, a estimé dimanche que les insoumis se compromettent «loin du pacte républicain» et «font davantage partie du problème que de la solution» face à au danger de l’extrême droite.

La vigueur des réactions est à la hauteur de la violence des mots de Mélenchon. Même au sein de la Nupes, on s’indigne. «Que les critiques [du président du Crif] conduisent Mélenchon à le taxer d’extrême droite est indécent et contraire à l’essence de la démocratie», s’est émue la députée PS Valérie Rabault. «Ce qui est abject, c’est de qualifier le représentant des institutions juives de France d’extrême droite. Le jour des commémorations de la rafle du Vél d’Hiv. Refusons l’indignité», a estimé le chef des sénateurs roses Patrick Kanner. Le numéro 2 du PS opposé à la Nupes, Nicolas Mayer-Rossignol, a dénoncé «une faute et une insulte». «Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir que la gauche sorte de ces outrances», a-t-il ajouté.

Libération

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