Fdesouche

Nicolas Sarkozy est descendu de sa berline noire, accueilli par son ancien ministre du Budget, Éric Woerth. À l’Assemblée nationale, ce mardi 27 juin, l’ex-chef de l’État a été reçu par une quinzaine de députés de l’«aile droite» de Renaissance.  «Je ne veux ni de Mélenchon ni de Le Pen pour mon pays», a déclaré mardi l’ancien chef de l’État, invité à l’Assemblée nationale par une quinzaine de parlementaires macronistes.

Guerre en Ukraine, santé, immigration… Dans le huis clos du quatrième étage de l’Hôtel de la questure, l’ancien président a passé divers sujets en revue pendant près de deux heures, avant de retrouver l’ex-chancelière allemande Angela Merkel mardi soir – il doit prononcer un discours en son honneur, en marge d’une cérémonie de décoration à Sciences Po.

« La crise migratoire est devant nous», a-t-il prévenu selon plusieurs participants, en référence à la croissance démographique en Afrique. Une claire mise en garde, alors que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, tente de trouver une issue à son projet de loi immigration .

Nicolas Sarkozy a aussi profité de l’occasion pour distiller quelques messages politiques. Il a renouvelé son soutien à Emmanuel Macron. « Quand on aime la France, on l’aide. (…) Aider Macron, c’est aider la France», a-t-il déclaré, selon des sources concordantes. « Je ne veux ni de Mélenchon ni de Le Pen pour mon pays », a-t-il insisté, devant plusieurs députés issus de LR comme Robin Reda, Charles Rodwell, Constance Le Grip, Damien Abad et son ancienne collaboratrice Laure Miller.

Principale critique, toutefois : la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon, dont il continue de se désolidariser. « C’est une femme bien et honnête. Mais je préfère être franc avec vous : l’électorat de droite a pu se sentir floué par ce choix de gauche », a regretté Nicolas Sarkozy.

Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux