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20/06/23

D’après les interrogatoire de survivants réalisés par les garde-côtes grecs, qui ont fuité, le moteur du bateau serait tombé en panne dès le dimanche, ce qui explique sa dérive vers la Grèce. Ces témoignages affirment qu’il y avait bien à bord des femmes et des enfants en grand nombre, dont aucun n’a été retrouvé parce qu’ils étaient enfermés dans la cale afin d’être  protégés  des passagers de sexe masculin.

(…) Ouest France


16/06/23

Neuf personnes de nationalité égyptienne soupçonnées d’être des passeurs ont été arrêtées en Grèce, après le naufrage d’un bateau de migrants au large des côtes grecques qui pourrait avoir fait des centaines de morts, a indiqué une source portuaire ce jeudi. Parmi elles figure le capitaine de l’embarcation vétuste et surchargée qui a chaviré avant de couler, entraînant la mort d’au moins 78 personnes, selon un bilan officiel.

Selon la source portuaire, le bateau de pêche avait quitté l’Égypte à vide avant d’embarquer des migrants à Tobrouk, une ville portuaire de l’est de la Libye, et il faisait route vers l’Italie. Les personnes arrêtées à Kalamata, le port de la péninsule du Péloponnèse où ont été acheminés les rescapés, sont soupçonnées de « trafic illégal » d’êtres humains, selon l’agence grecque ANA.

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104 rescapés

Dans le port de Kalamata, « c’est vraiment horrible », a dit à l’AFP Erasmia Roumana, une employée du HCR. Les rescapés sont « dans une très mauvaise situation psychologique (…) Beaucoup sont en état de choc, ils sont accablés ».

Ces rescapés sont en majorité des Syriens (47) et des Egyptiens (43), auxquels s’ajoutent 12 Pakistanais et 2 Palestiniens, selon les autorités grecques

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Le Parisien / ProtoThema / Libération

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