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12/06/23

11/06/23

“Parlez-moi d’amour”… la ville d’Annecy a choisi dimanche cette chanson célèbre en hommage aux victimes et aux héros de l’attaque au couteau survenue cette semaine dans un jardin d’enfants proche du lac.

Ce havre de paix situé près du centre historique s’est transformé jeudi matin en « scène de terreur » quand un homme a poignardé quatre enfants en bas âge et deux adultes, tous hors de danger désormais, comme l’a rappelé le maire EELV François Astorg lors du rassemblement citoyen.

Face à un tel acte de « cruauté et de barbarie », « il n’y a d’autre choix que de répondre par l’unité, la solidarité et l’espoir », a-t-il dit dans un bref discours en présence de plusieurs centaines de personnes.

Dans le public, Shana Barragan, une institutrice de 27 ans, se dit « bouleversée »: « Ca fait du bien de voir qu’il y ait autant de personnes qui soient ici. Mais ça reste douloureux ».

Très émue, la foule applaudit quand une chanteuse interprète Juliette Greco, les plus âgés fredonnant en choeur le refrain « Parlez-moi d’amour, dites-moi des choses tendres ».

Lui-même visé par des messages haineux de l’extrême droite qui l’accuse d’avoir favorisé l’immigration, le maire d’Annecy a appelé dans son discours à « faire le choix de l’amour contre la destruction », à réagir avec « empathie et courage », à « ne pas céder à la peur, à la tentation de la défiance » .

La Nouvelle République

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