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C’est à Banjica, un quartier résidentiel au sud de Belgrade, que Novak Djokovic vivait entre mars et juin 1999 quand l’ex-capitale de la République de Yougoslavie s’est retrouvée pilonnée par les avions de l’OTAN. « Novak a été témoin des bombardements et des massacres, ce sont des faits. Cela l’a rendu plus fort mentalement, et c’est ce qui donne encore plus de valeur à sa réussite et ce qui explique aussi pourquoi il est considéré ici comme le héros de la nation », insiste son oncle Goran. (…)

Au-delà des résultats sportifs, sa disponibilité et ses actions caritatives, notamment à travers sa fondation, qui construit des écoles maternelles dans des villages reculés partout en Serbie, sont aussi unanimement citées pour expliquer la popularité du joueur, qui réside à l’année à Monaco. (…)

Peu de doutes cependant que cet écueil ne vienne éroder le capital sympathie de l’icône. Uros Grujic (Ami d’enfance et membre du conseil d’administration du Tennis Klub Partizan) deprédit à son ami une deuxième carrière, une fois la raquette posée : « S’il se présentait d’ici cinq [à] six ans à la présidentielle, je vous garantis qu’il gagnerait. Je pense qu’il sera un jour président. Pour tous les Serbes, il est la lumière au bout du tunnel. »

Le Monde

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