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Lénora se fait siffler dans un parc, Anaïs hésite à mettre une robe, Charline est accostée dans le métro. Le harcèlement, en pleine journée, plus d’une femme sur deux le subit. Des Rennaises racontent leur quotidien

« Des garçons nous collaient », témoigne une jeune fille de 17 ans. Lénora et deux copines, habitantes de Thorigné-Fouillard, dans la métropole rennaise, prennent le bus pour aller se balader à Rennes en début d’après-midi. « Ils étaient pénibles, il n’y avait pas grand monde autour, ce n’était pas rassurant. » Le trio arrive à s’éloigner.

Elles vont s’acheter un goûter et s’installent sur les marches de l’opéra. « Et là, pareil, on se fait aborder par un petit groupe, de 17-18 ans. Ils nous demandent s’ils peuvent rester avec nous. On leur dit « non merci », plein de fois. Mais eux, ils continuaient à vouloir nous parler. On ne voyait pas le bout du tunnel alors on a dit qu’on avait un bus à prendre et on est parti vite fait. »

Lénora et ses amies ont vraiment pris le chemin du retour. « Notre journée était gâchée, on avait juste envie d’aller se réfugier chez nous »,

[…]

Article Ouest-France dont la suite est réservée à leurs abonnés

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