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Le centre des impôts, situé au 14 rue Albert-Camus à Bron, a subi un léger départ d’incendie dans la nuit de jeudi et vendredi, maîtrisé par une vingtaine de pompiers. Le bâtiment est fermé temporairement, alors qu’une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces dégradations.

Une vingtaine de pompiers est intervenue tard dans la nuit de jeudi à vendredi, aux alentours de 2 h 30 du matin, au 14 rue Albert Camus à Bron. Si les dégâts semblent être limités, les pompiers ont dû intervenir jusqu’à cinq heures du matin, « le temps de trouver d’où partait le feu », a indiqué au Progrès le Service départemental-métropolitain d’incendie et de secours.

Le nettoyage sera tout de même conséquent, puisqu’à peu près 1 500 m2 du bâtiment auraient été gazées selon les pompiers. Contactée, la préfecture du Rhône indique que le bâtiment sera fermé temporairement, « le temps de le remettre en conditions pour assurer l’accueil des fonctionnaires et des usagers », indique un cadre.

Selon nos informations, le feu a été précédé d’une intrusion et le slogan, inscrit devant le bâtiment, ne laisse aucun doute sur l’origine criminelle du sinistre

 Ce vendredi vers 1h50, l’alarme intrusion du centre des Finances publiques s’est déclenchée et un agent de sécurité a constaté peu après un début d’incendie dans l’entrée du bâtiment. Une porte vitrée donnant sur le côté du centre avait été cassée par des intrus, qui avaient préalablement découpé un grillage extérieur pour s’introduire sur le site et mettre le feu. Une inscription à la peinture noire a également été découverte sur le trottoir, indiquant « on ira jusqu’à l’Elysée » et signée du sigle A des anarchistes. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces dégradations aggravées.

En déplacement à Lyon le ministre Gabriel Attal s’est rendu à 12h 30 au centre des finances publiques de Bron, où il a rencontré les agents et visité les locaux incendiés. « Trop, c’est trop » a t- il déclaré en adressant un message de solidarité aux agents du centre, et «  d’intransigeance  face à ces actions ». Il a également appelé toutes les forces sociales et politiques à les dénoncer.

« On s’en prend à toute la France qui travaille » s’est indigné le ministre, évoquant les Français qui n’ont pas envie de payer des impôts pour réparer des dégradations, mais plutôt pour l’école. Il a également insisté sur le fait que cet acte de vandalisme pénalise les plus fragiles, à savoir les contribuables qui ne maîtrisent pas le numérique et ont besoin d’être accueillis par des agents pour leurs démarches.

Le Progrès

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