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Dans la nuit de samedi à dimanche, les environs de la salle des sports de la commune de Montbert (Loire-Atlantique, 3240 hab.) ont été ravagés par un engin de chantier qui avait été dérobé. Le maire qui se dit dépité par cette violence gratuite.

La liste des dégâts est considérable. Le portique d’un parking arraché, cinq candélabres détruits, des clôtures en bois renversées sur 70 mètres de long, des massifs de plantes et des tuyaux écrasés… Voilà une partie du triste bilan des dégradations commises, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la commune de Montbert, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Nantes.

«Je suis dépité et dégoûté par cette violence gratuite», se plaint Jean-Jacques Mirallié, le maire de la commune. «Je n’ai pas été élu pour gérer ce genre de choses. C’est fatigant», peste-t-il auprès du Figaro. Quant à ses administrés, avec lesquels il a pu échanger, ils se disent «révoltés» et «écœurés» face à «ce type de comportement».

Les dégradations ont été commises vers 3h du matin à l’aide d’un engin de chantier, un bulldozer, stationné dans un chantier à proximité. «Cela a débuté dans un champ. Puis, l’engin a traversé une route communale qui permet d’accéder à la salle des sports. Elle a été labourée sur 50 mètres à coups de rippeur», relate l’édile. Pour l’heure, celle-ci est fermée à la circulation. «Il va falloir la refaire», explique Jean-Jacques Miraillé qui estime l’enveloppe globale des réparations «entre 50.000 et 100.000 euros».

Le bulldozer a ensuite détruit de nombreux éléments autour du complexe sportif. Le saccage s’est terminé lorsqu’il s’est embourbé dans une fosse septique après que le sol a cédé sous le poids de l’engin de chantier. «Il n’y a pas de cible manifeste. C’est un acte gratuit, commis au hasard. Si la commune a déjà connu des incivilités, c’est la première fois qu’un phénomène d’une telle ampleur arrive», regrette le maire qui s’en serait bien passé.

Le Figaro

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