Fdesouche

21/03/2023

Près de cinq ans et demi après le viol et la séquestration de deux femmes dans un bar à chicha de Lyon, deux hommes ont été condamnés à 10 et 20 ans de prison. L’un a décidé de faire appel et l’autre est recherché. 

[…]

Un mandat d’arrêt contre l’un des accusés

L’affaire ne devrait toutefois pas en rester là, Me Pasta ayant décidé de faire appel du jugement de la cour d’assises. En attendant ce nouveau procès, qui ne devrait pas se dérouler avant six mois dans l’Ain ou la Loire, Me Pasta envisage de déposer une demande de remise en liberté de son client, comme il “comparaissait libre dans ce dossier“.

Aux abonnés absents à l’ouverture du procès où il devait lui aussi comparaître libre, Najib M. est désormais considéré comme en fuite par la justice et fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Contactés, ses avocats Me Negrutiu et Me Vincent n’ont à cette heure pas encore répondu à nos sollicitations.

Lyon Capital


10/07/2022

C’est la quatrième fois que ce procès pour deux viols présumés avec séquestration dans un bar à chicha du 9e arrondissement est renvoyé. À l’origine, les deux accusés devaient être jugés devant la cour d’assises en octobre 2020. 

Cela fait près de deux ans que le procès de deux hommes accusés de “viol en récidive avec plusieurs circonstances aggravantes” attend de livrer son verdict. Lundi 4 juillet, l’audience s’est ouverte pour la quatrième fois à la cour d’assises du Rhône pour juger ces deux hommes accusés par deux femmes de viols et séquestration dans un bar à chicha du 9e arrondissement en 2017, des faits qu’ils ont toujours contestés. 

Seulement l’audience n’aura pas duré longtemps puisqu’elle a une nouvelle fois été interrompue avant de livrer son verdict. Mercredi 6 juillet, l’un des deux accusés, Najib M., ne s’est pas présenté devant la cour. Selon Le Progrès il aurait été hospitalisé pour un problème cardiaque. Le procès a donc été renvoyé à une date ultérieure, non communiquée pour le moment. 

Dans cette affaire, la première audience qui devait se dérouler en octobre 2020 avait été reporté en raison du Covid-19 au mois de septembre 2021. Mais, là encore l’affaire avait été renvoyée en janvier 2022, cette fois en raison d’une première hospitalisation de monsieur Najib M. En janvier 2022 le procès s’ouvre pour la 3e fois, mais est finalement renvoyé au mois de juillet Najib M. ayant contracté le Covid-19. 

Lyon Capitale


08/09/2021

Violées pendant dix heures, le procès s’ouvre ce mercredi. Une soirée dans un bar à chicha lyonnais avait dégénéré en novembre 2017. Deux jeunes femmes avaient déclaré avoir été violées et séquestrées sur fond de cocaïne et d’alcool. Le procès s’ouvre ce mercredi pour trois jours devant les assises du Rhône.

Les premiers SMS sont tombés à 8 h 43. Mais Marc (1) qui avait passé la soirée dans un bar à chicha avec deux amies, n’en prendra connaissance qu’à 11 h 49 à son réveil. Ces SMS l’affolent. Nina (1) , la copine avec qui il était la veille, lui a envoyé une salve de messages : « polic » puis « police vite » puis « police chichaaa vit ». À 12 h 11, il reçoit des SMS de Léa, l’autre copine appelant aussi à l’aide « DEK vite » (DEK pour “policier”) et à 12 h 24 « viole ».

Braguette ouverte

Une heure plus tard, le 4 novembre 2017, la police débarque à Vaise (Lyon 9e) et arrête devant un bar associatif Najib M., 46 ans, l’organisateur de la soirée. Il a la braguette ouverte, est positif à l’alcool et à la cocaïne. Il est incontrôlable. Les deux jeunes femmes, saines et sauves, le désignent comme leur violeur. Elles racontent leur nuit de calvaire. Enfermées dans l’établissement pendant dix heures, seules avec deux hommes, violées à plusieurs reprises sous la menace d’une paire de ciseaux, contraintes de sniffer de la cocaïne et de se soumettre aux perversions de celui qui a fait d’elles ses jouets sexuels.

Les accusés contestent

Elles croiseront à nouveau le regard de Najib M. et Farouk B., 39 ans, accusés de « viol avec plusieurs circonstances aggravantes en récidive ». « Je lui ai demandé de nous laisser partir, je l’ai supplié mais il n’a rien fait », dira Léa de Farouk B., ajoutant : « C’est bien qu’il voulait qu’on reste ». Najib M. défendu par Me Florence Vincent et Me Negrutiu Ilie, balaie lui aussi toutes les accusations. Il évoque « un mauvais délire des filles qui étaient sous coke et alcool ».

Le verdict sera prononcé vendredi.

Le Progrès

(1) Prénom modifié


11/11/2017

Le préfet du Rhône a fermé un bar à chicha, situé dans le 9e arrondissement de Lyon, pour une durée de six mois après qu’un homme y ait été interpellé pour le viol et la séquestration de deux jeunes femmes.

Dimanche dernier, un homme a été interpellé par la police dans l’établissement Time Out situé quai Arloing dans le 9e arrondissement. Les enquêteurs le suspectent d’avoir commis plusieurs viols sous la menace d’une arme en séquestrant deux jeunes femmes. Après expertises, les forces de l’ordre ont déterminé qu’il avait consommé de l’alcool et de la cocaïne. Selon les premières informations, “il organisait régulièrement des soirées dans ce bar à chicha qui ne détenait pas de licence permettant la vente et la consommation d’alcool et de tabac“, rapporte la préfecture.

Les faits de viol et les infractions relatives à la législation des débits de boissons, ont conduit le préfet Stéphane Bouillon à ordonner la fermeture de cet établissement pour une durée de six mois.

Lyon Capitale


06/11/2017

Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, dans une chicha du quai Arloing, dans le 9e arrondissement de Lyon

Selon nos informations, cette nuit-là, deux jeunes femmes âgées d’une vingtaine d’années ont été violées sous la menace d’une paire de ciseaux.

Le lendemain du viol, un homme âgé de 42 ans a été interpellé par la police lyonnaise, non sans mal. Il était alors sous l’emprise de stupéfiants. L’individu serait un habitué du bar à chicha en question.

Contactée, la DDSP du Rhône affirme qu’une information judiciaire a été ouverte, notamment pour viol aggravé. Le quadragénaire devrait être très prochainement présenté au parquet, à l’issue de sa garde à vue.

Fdesouche sur les réseaux sociaux