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États-Unis / Ados transgenres : « l’affirmation selon laquelle les opérations chirurgicales ou les traitements hormonaux empêcheraient des suicides ou auraient des effets positifs est sans le moindre fondement »

[Contexte : l’État du Tennessee (États-Unis) étudie un projet de loi empêchant chirurgie et bloqueurs de puberté aux mineurs. L’audience publique reçoit ici le youtubeur conservateur Matt Walsh, en première ligne sur le sujet depuis son documentaire “What is a woman?“]

Transcription en français sous la vidéo (si un lecteur peut la sous-titrer avec ce texte, qu’il s’annonce en commentaire et on mettra à jour une fois fini)

Parlementaire républicain :

Juste une question rapide. Nous avons entendu aux infos la semaine dernière et même aujourd’hui que c’est être pour la vie [pro-life] de voter contre ce projet de loi. Que les suicides sont prévalents. Et les suicides ont touché ma famille donc j’y suis sensible lorsque j’entends l’argument. J’ai lu des choses que vous avez écrites. Je me demandais, pourriez-vous parler de statistiques de santé mentale et de tendances suicidaires pour les personnes [transgenres] qui sont passées par la transition ou pas ?

Matt Walsh :

Bien sûr. L’affirmation selon laquelle prendre des castrateurs chimiques, faire des opérations chirurgicales ou des interventions hormonales empêcherait des suicides, ou que cela aurait des effets positifs par la suite, est sans le moindre fondement. Il n’existe pas d’études crédible à long terme soutenant cela, et l’une des raisons en est que ces études ne pourraient pas possiblement exister car nous n’avons jamais fait cela à cette échelle dans toute l’histoire. Donc cette “récolte” actuelle d’enfants, ce sont en réalité des cochons d’Inde. C’est expérimental, on essaye sur eux pour voir si ça marche.
Maintenant ils ont en effet essayé quelques fois de faire des études.
Ce qui est intéressant c’est que l’Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH), qui est une organisation d’extrême-gauche radicale pro-trans, a tenté de prouver que les hormones et les bloqueurs de puberté diminuaient les taux de suicide chez ceux s’identifiant comme trans, et même leur étude n’a pas réussi à prouver que c’était le cas. Ils n’ont pas pu faire ce lien car ce n’est pas quelque chose de possible.
L’autre chose que je veux mentionner c’est que le nombre de ceux s’identifiant comme trans a explosé dans les années récentes. On parle d’une augmentation exponentielle, 10x, 20x. Et ce qu’on entend du côté pro-transition c’est que “il ne s’agit pas d’une contagion sociale, il y a toujours eu autant de personnes trans, c’est juste qu’avant ils ne vivaient pas dans un environnement permettant de s’affirmer. Et maintenant pour la 1ère fois ils peuvent se révéler.”
Mais si c’était le cas, s’il y avait toujours eu ces millions de personnes trans, et s’il était également vrai que sans affirmation ils se suicideraient, alors nous devrions pouvoir regarder dans l’histoire et trouver cette incroyable épidémie constante d’enfants se suicidant mystérieusement parce qu’ils n’étaient pas affirmés comme trans. Et ce qu’on trouve c’est que cela n’a pas existé. Le taux de suicide des jeunes a lui aussi augmenté EXPONENTIELLEMENT en même temps que l’affirmation des trans. Donc l’affirmation transgenre cause le taux de suicide et non l’inverse.
La dernière chose que je veux noter est que le taux de suicide parmi ceux s’identifiant comme trans atteint des sommets, reste à des sommets, toutes les données le démontrent, même après les chirurgies. Et dans les données les plus fiables que nous avons c’est des années après la chirurgie que les suicides sont au plus haut pour les personnes s’identifiant comme trans.

Autres moments notables face à des parlementaires démocrates

Intégralité de l’audition de Matt Walsh

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