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Un buste retrouvé dans une valise dans un immeuble d’Anvers (nord de la Belgique) a été identifié comme appartenant à une Chinoise de 50 ans, qui pourrait avoir été victime d’un réseau de prostitution, a annoncé jeudi le parquet de la cité flamande. Mardi lors des perquisitions en Belgique, la police avait découvert «plus de 20» femmes chinoises victimes présumées d’un réseau de prostitution. D’autres parties du corps ont ensuite été récupérées à d’autres endroits du même sous-sol, où un périmètre de sécurité avait été établi.

Un juge d’instruction a été saisi pour «meurtre». Désormais «le corps est officiellement identifié comme celui d’une femme de 50 ans de nationalité chinoise», a indiqué le parquet dans un communiqué.

Selon une source proche du dossier, ce meurtre est vraisemblablement le fait d’un réseau de prostitution de femmes chinoises qui a été la cible cette semaine d’un vaste coup de filet. «L’hypothèse est que cette organisation criminelle (de traite des êtres humains) en est à l’origine», a dit cette source à l’AFP. «Il est possible que les faits aient un lien avec le milieu de la prostitution chinoise», a souligné de son côté le parquet d’Anvers.

Dans le cadre d’investigations de la justice belge ciblant ce milieu, – distinctes de l’enquête pour meurtre – une trentaine de perquisitions ont été effectuées mardi en Belgique et en Espagne, menant à l’audition d’une trentaine de suspects. Il s’agit principalement d’hommes d’origine chinoise, qui organisaient la prostitution dans des lieux privés, hôtels ou résidences de vacances, via des rendez-vous passés sur des sites spécialisés, selon le parquet fédéral.

Neuf de ces suspects ont été écroués en Belgique après leur inculpation pour «traite des êtres humains» et «blanchiment d’argent», d’après la même source. La justice belge réclame l’extradition de trois autres suspects arrêtés en Espagne (pour l’un d’entre eux) et en Suisse. Mardi lors des perquisitions en Belgique, la police avait découvert «plus de 20» femmes chinoises victimes présumées du réseau. Elles ont été prises en charge par les autorités.

Le Figaro

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