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17/08/2023

(…) Une femme de nationalité franco-canadienne a été condamnée jeudi à 262 mois de prison, soit près de 22 années d’enfermement (…)

Pascale Ferrier, âgée de 56 ans, avait plaidé coupable en janvier devant un tribunal fédéral à Washington (…)

Elle a reconnu avoir fabriqué de la ricine, un poison potentiellement mortel, et l’avoir mis dans courriers destinés à Donald Trump ainsi qu’à huit fonctionnaires de l’État du Texas. (…)

Le Parisien


25/01/2023

Pascale Ferrier, une Franco-Canadienne a plaidé coupable ce mercredi 25 janvier d’avoir envoyé une lettre empoisonnée contenant de la ricine à Donald Trump à la Maison Blanche en 2020, et devrait être condamnée à près de 22 ans de prison, selon le procureur fédéral de Washington.

Ferrier a admis avoir fabriqué de la ricine chez elle au Québec, au Canada, et avoir mis le poison dans des lettres adressées à Trump et à 8 fonctionnaires de justice du Texas.

Les lettres comprenaient des références à un “cadeau spécial” et indiquaient que “si cela ne fonctionnait pas, (elle) trouverai(t) une meilleure recette pour un autre poison”. Dans plusieurs lettres, Ferrier a par ailleurs indiqué qu’elle “pourrait utiliser son arme quand elle arriverait aux USA”.

Dans sa lettre à Trump, Ferrier a écrit : « Vous ruinez les États-Unis et les conduisez au désastre. J’ai des cousins ​​américains, alors je ne veux pas les 4 prochaines années avec vous comme président. Abandonnez et retirez votre candidature pour cette élection !

Après avoir envoyé les lettres du Canada, Ferrier avait été arrêté alors qu’elle tentait de franchir la frontière avec les États-Unis avec une arme chargée, des centaines de cartouches et plusieurs autres armes.

Ferrier sera condamnée le 26 avril. Elle risque plus de 21 ans de prison si le tribunal accepte les accords de plaidoyer.

CNN


23/09/2020

La femme de Longueuil qui a envoyé une lettre contenant de la ricine au président américain aurait pu être radicalisée par des mouvements d’extrême gauche, selon des sources contactées par notre Bureau d’enquête.

L’un des courants de pensée auxquels Pascale Ferrier aurait pu adhérer serait lié à une mouvance pro-immigration, relatent ces mêmes sources, qui ont requis l’anonymat.

La femme originaire de France se serait radicalisée notamment en fréquentant différents groupes sur les réseaux sociaux. […]

« J’ai trouvé un nouveau nom pour toi : “Le clown tyrannique hideux”, j’espère que tu l’apprécies », pouvait-on lire dans la lettre postée du Canada et portant la signature « Esprit Rebelle Libre ». 

Les recherches du FBI démontrent que Ferrier avait utilisé les mêmes mots le 9 septembre dernier sur les médias sociaux Twitter et Facebook en ajoutant cependant cette référence : « #killTrump ».  

L’auteure affirme également que si le poison destiné à Donald Trump ne le décourageait pas d’abandonner sa candidature aux prochaines présidentielles, elle se rendrait aux États-Unis avec ses fusils… et c’est exactement ce qu’elle a fait. […]

Selon le témoignage de l’agent spécial du FBI Jonathan Preston, qui se qualifie d’expert en « armes de destruction massive », les empreintes digitales de Ferrier ont été trouvées sur d’autres courriers envoyés au Texas pendant la même période.  

Elle avait déjà été arrêtée le 13 mars 2019 dans la localité de Mission, au Texas, pour possession d’armes non enregistrées et d’un permis de conduire falsifié. 

C’est en recoupant les empreintes trouvées sur les lettres et celles des banques de données du FBI que les policiers américains auraient identifié la suspecte. […]

Journal de Montréal

« Ils [les États-Unis] voulaient absolument l’accuser rapidement pour la garder détenue », fait valoir l’avocat criminaliste Jean-Pierre Rancourt.

L’expert est « convaincu » que d’autres chefs pourraient se greffer à celui de menaces contre le président des États-Unis, déjà déposée contre Pascale Ferrier, 53 ans. 

Ce sera « peut-être la moins pire des accusations », lance Me Rancourt. 

Ferrier s’expose à des charges de « tentative de meurtre ou d’acte terroriste probablement », croit-il.  

La Québécoise d’origine française a comparu hier après-midi devant une cour fédérale américaine, à Buffalo, dans l’État de New York, les mains menottées à la taille et vêtue d’une combinaison de prisonnière brun clair, ont rapporté des médias américains. […]

Le journal de Montréal

En plus de la lettre destinée au président Trump, elle en aurait envoyé cinq autres contenant aussi de la ricine à des agences fédérales américaines de l’État du Texas.

L’une d’entre elles aurait été expédiée au service de police de Mission. 

« Au Texas, la peine de mort est toujours en vigueur, rappelle M. Laurier. Si elle est accusée de tentative de meurtre ou d’acte terroriste, ça n’aidera pas à sa cause. »

Le journal de Montréal


19/09/2020

Le FBI et les services secrets enquêtent sur un colis contenant de la ricine, un poison hautement toxique qui a été envoyé au président Trump la semaine dernière.

Deux tests ont été effectués pour confirmer la présence de ricine dans l’emballage.

Il est probable que le colis n’ait même jamais atteint la Maison Blanche.

Tout le courrier destiné à la Maison Blanche est trié et filtré dans une installation hors site.

Le colis semble avoir été envoyé du Canada.

NYP

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