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Rue du Général-de-Gaulle, à Trémentines (Maine-et-Loire), la famille Langlais avait proposé d’accueillir des personnes en difficulté dans 140 m² de dépendances aménagées sur sa propriété. Depuis fin 2020 (…) , deux familles guinéennes et une égyptienne occupent les lieux. « Quatre familles s’y sont succédé. La famille de Diakhoumda est là depuis le début », précise Marie-Annick Pouch, une des responsables de l’association “Migrants solidarité choletaise” (MiCholSo) .

Le statut de demandeur d’asile, puis de réfugié qui permet de travailler, n’est accordé en général que lorsque l’on vient d’un pays considéré en guerre. Guinée et Égypte, en l’occurrence, ne le sont pas. S’enclenche alors la quête d’un titre de séjour. Diakhoumda et Saram, guinéennes et francophones (…), ont fui leur pays. Pour raisons politiques, un peu, mais surtout pour raisons religieuses liées aux mœurs du pays, où mariage forcé, polygamie et excision sont d’usage.

Deux familles ont obtenu un titre de séjour parce que leurs petites filles sont nées ici. « Pour contrer l’excision dans certains pays d’Afrique, l’État français accueille et donne le statut de réfugié à ces fillettes, donc à leur famille », explique Marie-Annick Pouch.

Ouest France

Prévalence de l’excision par pays (source : OMS)

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