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L’Insee vient de dévoiler le résultat du recensement qui permet de constater les évolutions de la population entre 2014 et 2020. L’Île-de-France continue à voir sa population augmenter, sauf Paris qui baisse d’année en année. Et ça devrait continuer.

En Île-de-France, on fait des bébés. Heureusement, autrement la région perdrait chaque année des habitants. C’est l’un des enseignements de l’enquête population de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), dévoilée ce jeudi midi, qui se base sur l’évolution du recensement entre 2014 et 2020.

L’Insee note qu’en Île-de-France la croissance démographique résulte exclusivement d’un fort excédent des naissances sur les décès, en lien avec la jeunesse des Franciliens. Le solde naturel contribue à faire augmenter la population de 0,8 % en moyenne annuelle, soit un rythme quatre fois plus soutenu qu’en France métropolitaine. Mais le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre les arrivées et les départs dans la région, reste toujours largement déficitaire : il fait diminuer la population de 0,5 % par an.

Paris perd 12 400 habitants par an

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La Seine-Saint-Denis en gagne 14 000

Là aussi l’explication est à chercher du côté des naissances : « Le département gagne chaque année 14 000 habitants (soit + 0,9 % par an) du fait d’un solde naturel très élevé (+ 1,3 % qui fait partie des plus élevés de France métropolitaine), lié à la jeunesse de sa population. Les gens continuent pourtant à quitter le département quand ils le peuvent. L’Insee appelle ça le déficit migratoire.

(…) Le Parisien

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