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Après une longue enquête et près de trois ans de tournage en Arabie saoudite, la documentariste américaine Meg Smaker avait toutes les raisons de se réjouir. Son film, Jihad Rehab, consacré au centre saoudien de réhabilitation pour anciens djihadistes, avait été sélectionné au prestigieux festival de Sundance, dans l’Utah, en janvier 2022.

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Certains vont jusqu’à dénier à une ­cinéaste occidentale toute légitimité à traiter d’un sujet consacré à des musulmans. D’autres l’accusent de ne pas avoir obtenu le consentement des personnages filmés, et de les avoir ainsi mis en danger, ou d’avoir violé la présomption d’innocence. Plus généralement, ils lui reprochent d’associer les musulmans avec le terrorisme.

L’une des plus virulentes est Assia Boundaoui, une documentariste algéro-américaine. Elle dénonce dans une tribune publiée sur le site de l’Association internationale des documentaristes l’empathie montrée par la cinéaste pour ses personnages comme une forme supplémentaire de mépris, le syndrome du sauveur blanc. 

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