+40% dans la capitale, +116% dans le Val-de-Marne… En 2022, le nombre de dépôts de plaintes concernant des actes homophobes et transphobes, à Paris et en petite couronne, explose par rapport à l’an dernier.
[…]Selon les chiffres de la préfecture de police de Paris — qui regroupe la capitale et sa petite couronne — le nombre de dépôts de plaintes concernant des actes homophobes et transphobes s’élevait à 441 sur les huit premiers mois de l’année, contre 284 sur la même période en 2021, soit une augmentation de 55 %.
« Dans les quartiers populaires, nos signalements se caractérisent davantage par des violences physiques »
Selon lui, l’homophobie et la transphobie ont tendance à revêtir différentes formes selon l’endroit l’on se trouve. « Dans les quartiers populaires, nos signalements se caractérisent davantage par des violences physiques et dans l’espace public. » Et donc plus « spectaculaire » avec parfois une résonance médiatique plus forte, à l’image de la violente agression en septembre 2021 d’un adolescent à Montgeron (Essonne) ou d’un couple de femmes à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), dans la nuit du 24 au 25 août.
Mais attention aux préjugés géographiques, prévient Clément Messence, fondateur de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) LGBTQI + en 2021. « Ça devient vexant pour les habitants, pour les associations, de voir toujours les mêmes endroits pointés du doigt. »
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