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Trois jours après le verdict du procès-fleuve de l’attaque au camion-bélier en 2016 à Nice, la Cour a communiqué ses motivations. Elle acte la thèse d’un “second projet terroriste”.

“Le terroriste avait en tête la préparation d’un second projet d’attentat qui impliquait nécessairement des tiers à ses côtés.” Telle est l’une des principales conclusions de la Cour d’assises spécialement constituée de Paris, à l’issue de plus de trois mois d’audience.

Aux yeux de la Cour, entièrement constituée de magistrats professionnels, l’entente terroriste ne se cantonne pas au seul attentat du 14-Juillet. Son bilan est déjà effroyable: 86 morts dont 15 mineurs, plus de 450 blessés, 2500 parties civiles constituées. Mais dans ses motivations, la Cour acte “l’existence d’un second projet criminel”.

Un nouvel attentat était-il prévu le 15 août 2016? La Kalachnikov découverte lors des perquisitions devait-elle servir à cette fin? Lahouaiej-Bouhlel comptait-il sur des “associés” pour semer la mort à leur tour? Cette thèse a été débattue au cours du procès. “Projet terroriste imaginaire”, a tranché la défense.

La Cour ne partage pas cet avis. Malgré les doutes exprimés jusque dans les rangs des enquêteurs, elle écarte l’hypothèse d’une “manipulation perverse” d’un tueur désireux d’emporter son entourage dans sa chute.

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