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Bellal Rahal reste dans le déni, même quand le président Husson achève ces trois jours d’audience en le condamnant à 20 ans de réclusion criminelle, avec interdiction définitive du territoire français. «  C’est pas ma peine, je ne suis pas coupable et pas criminel. Vous avez pas de cœur, aidez-moi maître. C’est ma copine et sa mère qui m’ont fait le piège. Je suis victime ici car je suis un étranger », lâche-t-il, déboussolé.

L’homme était jugé depuis mercredi devant la cour d’assises du Doubs pour le viol de trois femmes, dont son ex-belle-mère, en octobre 2019 à Besançon.

Le coupable a-t-il commis ces crimes car il n’avait plus rien à perdre ? C’est en tout cas ce qu’affirme l’avocate générale durant l’audience, Christine de Curraize , qui avait requis une peine de 20 ans. « Il devait quitter le territoire. Il ne pouvait plus espérer un avenir en France », assure-t-elle, en lui reprochant cet entêtement à nier « des évidences jusqu’au bout ». Pour elle, la défense essaie de rendre obscur ce qui est limpide. « L’ADN retrouvé a pu être pollué, c’est possible », oppose Me Jean-Michel Vernier-Signorini.

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L’Est Républicain

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