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Pendant plusieurs mois, un habitant du quartier de la Chiennerie à Nancy, a subi des actes de torture et barbarie perpétrés par plusieurs individus qui avaient squatté son logement depuis deux ans. Il n’a dû son salut qu’à sa sœur, revenue du Canada. Trois suspects viennent d’être interpellés.

Dents cassées, brûlures de cigarettes, coups, prise forcée d’héroïne… Locataire d’un appartement dans le quartier de la Chiennerie, à Nancy, un trentenaire a souffert le martyre durant plusieurs mois au sein même de son appartement. Des squatteurs qui ont profité de la faiblesse de la victime, occupaient son logement pour y poursuivre semble-t-il leur trafic de drogue.

Contraint au silence par des menaces, le souffre-douleur ne devait son salut qu’à la visite d’un membre de sa famille qui, au regard de son état de santé et des stigmates apparents, le persuadait de dénoncer les faits et de déposer plainte auprès de la police.

(…) Procureur de la République de Nancy, François Pérain indique que le parquet va « ouvrir une information criminelle du chef d’actes de torture et de barbarie ainsi que d’administration de substances nuisibles puisque la victime, sous l’emprise de ce groupe de malfaiteurs, s’est vue administrer de l’héroïne ». « Ces faits ont été révélés par la sœur de la victime. Ils ont cessé au mois d’août 2022 ». (…)

L’Est Républicain


Jeudi 24 novembre, des squatteurs ont été présentés à la justice à Nancy. Ils sont soupçonnés d’avoir torturé le propriétaire d’un logement qu’ils squattaient.

Une affaire sordide. Jeudi 24 novembre, des squatteurs ont été présentés à la justice à Nancy. Ils sont soupçonnés d’avoir torturé le propriétaire d’un logement qu’ils squattaient, rapporte Le Figaro. Le domicile était squatté « épisodiquement par plusieurs personnes, sûrement pour faire du trafic de stupéfiants », confie au Figaro une source policière. Le propriétaire « était intellectuellement limité, mais n’était pas placé sous tutelle », a précisé la source. C’est un membre de la famille de la victime qui a alerté les autorités, s’inquiétant de découvrir des hématomes sur le corps de la victime.

Torture et trafic de drogue

« La victime était clairement sous emprise, elle vivait sous la terreur de ces individus qui entraient et sortaient de chez lui comme bon leur semblait », rapporte une source proche du dossier. Les actes de tortures perpétrés sur le jeune trentenaire s’inspiraient de scènes de films, selon cette même source. « Il devait tantôt mordre la table avec ses dents, tantôt ils le brûlaient avec des cigarettes ou ils le droguaient », poursuit-elle. En effet, outre le squat et les actes de tortures et de barbarie qui leur sont reprochés, les quatre mis en cause, dont trois ont été placés en garde à vue, sont fortement soupçonnés d’utiliser ce logement comme point de trafic de stupéfiants. L’un des suspects est majeur et les deux autres sont mineurs. Par ailleurs, l’un des bourreaux se trouvait en détention au moment de son interpellation. Il avait été incarcéré pour avoir tiré avec une arme sur une boîte de nuit.

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