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Le prêtre Olivier Maire tué à Saint-Laurent-Sur-Sèvre (85) par le migrant rwandais qui avait incendié la cathédrale de Nantes, il avait été notifié d’une OQTF en 2019 (MàJ : Le suspect mis en examen pour « assassinat », après 14 mois en psychiatrie)

28/10/2022

Emmanuel Abayisenga, soupçonné du meurtre en Vendée du père Olivier Maire décédé des suites de coups portés à la tête en août 2021, a été mis en examen pour « assassinat », a annoncé ce vendredi le procureur de la République de La Roche sur Yon.

« Conformément aux réquisitions du parquet il a été placé en détention provisoire à l’issue d’un débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention », précise le magistrat dans un communiqué.

[…]

Décrit comme instable psychologiquement, Emmanuel Abayisenga, qui s’était rendu de lui-même à la gendarmerie en s’accusant du crime le lendemain du meurtre, était hospitalisé en milieu psychiatrique depuis le 9 août 2021.

Arrivé en France en 2012, ce Rwandais aujourd’hui âgé de 41 ans est également suspecté d’avoir incendié la cathédrale de Nantes, en juillet 2020 – des faits dont il s’était également accusé.

Il était hébergé par cette congrégation de pères montfortains, dont Olivier Maire était le père provincial, dans le cadre de son contrôle judiciaire suite à cet incendie, en attente de son procès

Le Progrès


11/08/2021


Son parcours administratif motivé par le souhait de devenir réfugié politique est jalonné d’échecs. « Le ministère de l’intérieur et l’ofpra ont refusé sa demande d’asile », a confié Gérald Darmanin venu lundi à Saint-laurent-sur-sèvre. 

« Cette personne a fait l’objet de trois arrêtés de reconduite à la frontière depuis son arrivée sur le territoire national illégalement en 2012 », a expliqué le ministre de l’intérieur. 

L’évêque François Jacolin : « Nous prions pour tout le monde. Nous prions aussi pour celui qui a fait ce geste »

Dans la soirée, une veillée de prières était organisée, un temps de recueillement auquel devait participer Henri, un fidèle de 87 ans. « Évidemment, je ressens une grande tristesse, dit l’octogénaire. Le père Olivier était un ami, je le recevais à la maison. Mais je prie aussi pour son assassin. »

Depuis son arrivée irrégulière en France, en 2012, Emmanuel Abayisenga a épuisé toutes les voies pour se maintenir sur le territoire où, après l’incendie volontaire de la cathédrale de Nantes, en juillet 2020, il a tué, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, le père Olivier Maire, qui lui avait pourtant ouvert les bras.

Entré en France de manière irrégulière le 28 décembre 2012, Emmanuel Abayisenga, pyromane présumé de la cathédrale de Nantes, qui s’est accusé lundi du meurtre du père Olivier Maire, s’est vite adapté aux arcanes de la justice française. Son parcours administratif et judiciaire, dont le détail a été porté à la connaissance du Figaro, en atteste.

Une première demande de droit d’asile, déposée dès février 2013, est rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) le 28 janvier 2015. «Les agents chargés d’examiner son dossier ont considéré que ce migrant, né en janvier 1981 dans le sud du Rwanda, n’était pas en danger dans son pays», assure une source informée. Celle-ci précise que «l’instruction a été menée par des spécialistes de la région qui ont soigneusement analysé le récit de sa trajectoire personnelle».

Nice-Matin / Le Figaro / La Croix


10/08/2021


Une autopsie du corps d’Olivier Maire, le prêtre issu de la communauté des Montfortains tué lundi en Vendée, a été réalisée ce mardi à Nantes. Selon les premiers éléments communiqués par Emmanuelle Lepissier, procureur de la République de La-Roche-sur-Yon, l’examen n’a pas parmis de déterminer la nature de l’arme du crime.

Il en résulte que la victime présentait six lésions, toutes situées sur la tête, occasionnées par des coups violents. (…) Ces lésions cérébrales importantes ont entraîné des hémorragies internes et externes, le décès étant, selon les conclusions du médecin légiste, intervenu rapidement après que les coups aient été portés

Communiqué

Le suspect avait été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte pour homicide volontaire. Celle-ci a été levée lundi soir en raison de l’incompatibilité de son état psychiatrique avec cette mesure.

[…]

Une enquête du chef d'”homicide involontaire” a été ouverte. Elle a été confiée à la section de recherches de Nantes et à la brigade de recherche de la gendarmerie de La-Roche-sur-Yon.

BFMTV



“J’ai été surprise, parce que c’est un homme fragile, et en même temps qui m’avait été décrit comme quelqu’un de plutôt pacifique, qui aurait sans doute pu retourner sa violence contre lui-même”, affirme Héloïse de Neuville, journaliste à La Croix, qui a enquêté sur son profil. “C’est un polytraumatisé”, dit-elle.

L’homme, né au Rwanda a 13 ans au moment du génocide des Tutsi, et lui vient d’une famille Hutu : “Son père a été exécuté sommairement pour avoir participé au génocide, et son oncle purge une peine de prison à vie. Il grandit dans cette extrême violence (…) avec une famille impliquée du mauvais côté de l’histoire génocidaire”. Officier de police judiciaire dans sa jeunesse, “il déserte au bout de trois ou quatre ans et part pour la France, et ment à sa famille en expliquant qu’il part en mission pour son travail de policier, alors qu’il part fuir le Rwanda” : à Nantes, il racontait qu’il avait quitté la police “parce qu’il aurait refusé de participer à des exécutions ou des basses besognes contre les hutus”, récit qui n’a pas convaincu l’OFPRA, office chargé d’examiner les demandes d’asile.

Son récit n’étant pas jugé crédible, il est débouté de ses demandes d’asile plusieurs fois, et écope de quatre obligations de quitter le territoire français – la quatrième de ces injonctions étant rendue impossible par le contrôle judiciaire auquel il était soumis. (…)

Les actes dont il est soupçonné apparaissent alors d’autant plus paradoxaux : “C’est très curieux, comment cet homme-là a pu se retourner contre la communauté qui l’a soutenu. Son geste incendiaire n’était pas dirigé contre la communauté : la veille de ce geste, il avait envoyé un mail à 300 personnes en disant qu’il devait expulser une menace diabolique de la cathédrale, parce que lui-même avait subi une agression de la part d’un marginal devant la porte de la sacristie en 2018. Il était déjà tombé dans une forme de paranoïa, de délire mystique qui témoigne de son état psychique, qui à mon avis s’était encore dégradé”.

L’homme a-t-il voulu s’en prendre à la France ? “Non, très honnêtement je ne pense pas, je pense qu’on a vraiment affaire à un homme malade”, dit-elle. “Je voudrais souligner une parole des frères monfortains, qui ont dit “nous ne regrettons rien”, qui ont poussé la charité jusqu’à son extrême”.

France Inter



09/08/2021

« L’Etat français a été au rendez-vous », se défend Gérald Darmanin




Le député LR, Éric Ciotti : « Les socialistes ont supprimé le délit de séjour, aujourd’hui on n’expulse plus les étrangers en situation illégale »

« Le migrant rwandais avait une OQTF qui précédait son incendie dans la cathédrale de Nantes »

Dans sa rédaction antérieure à la loi du 31 décembre 2012, l’article L. 621-1 du Ceseda prévoyait une peine d’emprisonnement de un an et une amende de 3 750 euros pour tout étranger :

  • Qui séjournait en France sans respecter les conditions légales fixées par la loi
  • Ou qui s’était maintenu sur le territoire français au-delà de la durée autorisée par son visa

Autrement, le fait pour un étranger de séjourner sur le territoire français en situation irrégulière constituait un délit.

La loi du 31décembre 2012 supprime cette disposition et par la même occasion le délit de séjour irrégulier. (L. n°2012-1560, 31 déc. 2012, art.8 : JO, 1er janv.2013).


Communiqué de presse du Vice-Procureur :



Incarcéré plusieurs mois, il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire en juin dernier dans l’attente de son procès. L’auteur présumé sortait d’un séjour en hôpital psychiatrique et était hébergé par la communauté des frères missionnaires Montfortains depuis le 31 mai, selon une source proche de l’enquête. Une décision du juge d’instruction.

France3

La cour intérieure de la communauté des frères missionnaires Montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, le 9 août 2021 | © France Televisions – Maïna Sicard

Christelle Morançais, Présidente LR de la région des Pays-de-la-Loire : « Que fait en France un étranger qui avait déjà commis un tel délit (…) La justice est en cause. »



Père Olivier Maire a été tué par “des coups à la tête(BFMTV)


Le migrant rwandais était rentré par Lampedusa (Italie) :


« Il a été victime de sa générosité », selon l’évêque de Vendée


En 2016, le Rwandais Emmanuel Abayisenga rencontre le pape François en personne à Rome (La Croix)

Emmanuel Abayisenga

La victime a été tuée dans sa chambre, selon une source proche à franceinfo. La gendarmerie est sur place pour mener des investigations, la piste terroriste est écartée, affirme une source proche du dossier.

FranceInfo

Un prêtre a été retrouvé mort ce matin, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). Selon nos informations, le corps du religieux d’une soixantaine d’années a été découvert dans les locaux de la congrégation des frères Montfortains. Le mode opératoire du crime n’était pas encore connu dans l’immédiat, mais une source policière a écarté une attaque au couteau, indique l’AFP.

LCI


Gérald Darmanin précise sur Twitter que le mis en cause ne pouvait pas être expulsé : « Cet étranger n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé »

Twitter


Un prêtre a été assassiné en Vendée, c’est le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui l’annonce ce lundi midi. Selon franceinfo, l’auteur de cet assassinat est l’homme qui a incendié la cathédrale de Nantes il y a un an.

France Bleu

Ce lundi 09 août, Emmanuel Abayisenga, le réfugié rwandais qui avait incendié la cathédrale de Nantes, s’est présenté dans une gendarmerie de Vendée en affirmant avoir tué le prêtre qui l’avait accueilli dans sa communauté à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)

Emmanuel Abayisenga, réfugié rwandais arrivé en France en 2012, s’est présenté ce lundi matin à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre en Vendée. Il a affirmé aux forces de l’ordre avoir sauvagement tué un prêtre de 60 ans. Ce dernier l’hébergeait dans la communauté des montfortains de Saint-Laurent-sur-Sèvre depuis l’année dernière. Celui qui avait reçu en 2019 une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avait déjà fait parler de lui en juillet 2020. Emmanuel Abayisenga était en effet à l’origine du terrible incendie qui avait touché la cathédrale de Nantes. Simple bénévole de la paroisse, il avait été placé sous contrôle judiciaire. Contacté par Valeurs actuelles, le ministère de l’Intérieur a affirmé que Gérald Darmanin allait se rendre sur place.

Valeurs Actuelles



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